Découvrons le territoire, jeune félin. [PV Nuage d'Orage]

Découvrons le territoire, jeune félin.

Privé Nuage d'Orage

Voilà longtemps que je n'avais pas eu d'apprenti. Après Nuage Lacté, ma première apprentie qui avait été tuée par un renard, j'avais eu Nuage du Crépuscule, une jeune féline muette. Mais depuis, j'avais évité d'avoir un nouvel apprenti, trop occupé par d'autres problèmes, comme ceux du clan ou mes propres problèmes, comme la mort de Pétale de Fée, qui m'attristait toujours autant. Néanmoins, je commençais à m'en relever, et c'est pour cela que j'avais décidé de prendre Nuage d'Orage sous mon aile.

Quand le soleil fut à son zénith, j'allais voir Nuage d'Orage. Je le trouvai rapidement, et m'approchai de ma démarche souple et gracieuse, le soleil jouant sans mon pelage de feu. Il illuminait mes yeux verts émeraude d'une douce lueur, comme un bois irréel, baigné d'une douce lumière chatoyante. D'un vert magnifique, impressionnant, irréel. Je m'arrêtai à sa hauteur, lui disant ces paroles sur un ton que j'employais uniquement pour expliquer quelque chose :

- Es-tu prêt à commencer ton entraînement ? Nous débuterons par la découverte du territoire, chaque apprenti passe par là dans les premiers jours. Certains mentors préfèrent le faire un peu plus tard, mais je pense qu'il est important de savoir où l'on vit, surtout si tu dois chasser ou partir en patrouille.

Je lui souris gentiment, préparant déjà un parcours dans ma tête. Nous débuterons par nous rendre aux Champs, passerons par le Petit Pont, puis finirons par la Clairière et la Forêt de Pins. Tout cela en faisant un crochet par les frontières. Je lui enseignerais à reconnaître les odeurs des différents Clan, puis si nous avons le temps je testerai sa rapidité et son agilité. Ou alors nous irons faire un tour en territoire neutre, mais peut-être attendrions-nous encore un peu, car même si ces terres sont inoccupées, il est facile d'avoir un conflit avec un autre clan, et seul, je ne pourrais pas nous défendre contre plusieurs félins. Enfin, nous verrions bien en temps voulu, pour le moment, le tour du territoire nous prendrais une bonne partie de l'après-midi. Et puis nous verrions bien si Nuage d'Orage sera fatigué après le tour ou pas, après tout, il était inutile de l'épuiser dès son premier entraînement.

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Nuage d'Orage faisait un rêve merveilleux où il poursuivait une souris bien dodue, une proie exceptionnelle pour la saison. De toute façon, le redoux arriverait bientôt avec la saison des feuilles nouvelles, et il ne serait plus difficile de débusquer des proies bien grosses et juteuses.
L'apprenti se réveilla au moment ou il allait planter ses crocs dans la douce chair du rongeur. Il se leva et s'étira lentement, se rappelant soudainement les évènement de la veille. Il était apprenti ! Et en plus, son mentor était Etoile Enflammée, le chef du Clan ! Son poil se hérissa d'excitation et il sortit de sa tanière, fébrile.
C'était l'aube, et le soleil dardait ses pâles rayons sur le camp vide du Clan des Arbres, faisant briller d'une lueur irréelle chaque pierre et chaque brin d'herbe et réchauffant la fourrure de Nuage d'Orage. Le jeune novice se retint de sauter de joie, s'assit et attendit son mentor d'un air qu'il voulait dégagé, mais, intérieurement, il bouillonnait.
Soudain Etoile Enflammée sortit de sa tanière, son pelage roux semblant s'embraser au soleil et ses yeux vert brillant comme deux émeraudes pures. Nuage d'Orage savait qu'il avait été difficile pour lui de choisir un apprenti, après ce qui était arrivé à Nuage Lacté, la première novice qu'il avait prise sous son aile, et à sa deuxième apprentie, Nuage du Crépuscule, une chatte muette. Encore une fois, Nuage d'Orage se promit encore de ne jamais décevoir Etoile Enflammée.
Son mentor lui fit un petit signe de la queue qui le sortit de sa rêverie : le novice s'approcha, et le chef du Clan lui dit :
- Es-tu prêt à commencer ton entraînement ? Nous débuterons par la découverte du territoire, chaque apprenti passe par là dans les premiers jours. Certains mentors préfèrent le faire un peu plus tard, mais je pense qu'il est important de savoir où l'on vit, surtout si tu dois chasser ou partir en patrouille.
Il lui sourit, et l'apprenti lui rendit son sourire, aux anges. Enfin il allait pouvoir partir à la découverte du territoire, chasser lui-même, défendre les frontières, apprendre le combat et assister à des batailles contre d'autres Clans, enfin ! Nuage d'Orage tremblait tellement il était excité par ce programme alléchant. Son mentor réfléchit pendant quelques secondes, qui lui parurent une éternité, puis il s'élança dans le tunnel d'ajoncs.
Il se délecta de la sensation du vent sur son pelage et laissa le soleil le réchauffer, se demandant ou pouvait bien l'emmener Etoile Enflammée.

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Privé Nuage d'Orage

Nuage d'Orage me sourit à son tour, visiblement aux anges. Il avait hâte de commencer l'entraînement. Je ne le fis donc pas trop attendre pour me mettre en route, m'assurant qu'il me suivait. Je traversai le tunnel d'ajoncs, mon nouvel apprenti sur les talons. Une petite brise soufflait doucement, sifflant dans les branches des arbres qui commençaient à peine à bourgeonner. Le ciel était dégagé, les rares oiseaux chantaient harmonieusement. Quelques parties du sol étaient encore recouvertes de neige, notamment à l'ombre des arbres, mais la matière blanche disparaîtrait bien assez vite. La saison des feuilles nouvelles, enfin !

J'emmenais mon apprenti à travers bois, me dirigeant vers les Champs. Cette étrange étendue sauvage où il peut arriver de croiser des renards, en été. C'était là que Nuage Lacté avait perdu la vie. J'étais là, moi aussi, vous savez, mais je n'ai rien pu faire. J'avais bondis sur le dos de la bête pour attirer son attention sur moi et pas sur la petite, mais il m'a envoyer valser d'un violent mouvement, et Nuage Lacté, inquiète, avait voulu venir me voir précipitamment. Mais le renard l'avait déjà attrapée. Je me suis écrié 'Non !' inutilement, car ses mâchoires se resserraient déjà sur le jeune chat, faisant couler le liquide écarlate. On aurait pu croire qu'il avait fait son geste au ralenti exprès pour me narguer... J'ai bondis en avant et je l'ai tellement assailli de coups qu'il a préféré fuir. Je me suis alors précipité auprès de la jeune féline. Elle respirait encore, d'un souffle rauque et difficile. C'était comme un râle, c'était la fin. Et pourtant j'avais espéré qu'elle survive, je lui avais dit, paniqué 'Tiens le coup, Nuage Lacté, le Guérisseur pourra te sauver, j'en suis sûr !'. Mais elle n'était pas dupe. Elle savait reconnaître une cause perdue. Et s'accrocher à sa vie en était une. Elle m'a difficilement murmuré 'au... revoir... Dit à... Nuage... D'ombre... Que je... L'aime...'. Nuage d'Ombre était son frère. J'ai fait passé le message, mais l'apprenti-Guérisseur me haïssait. Il me portait responsable de ce qui était arrivé. Comme si je pouvait tout faire à la fois !

Je chassais ces sombres pensées en secouant la tête, et nous parvînmes enfin aux champs.

- Ici, ce sont les champs. On y trouve facilement des campagnols et autres rongeurs, mais il y a aussi des renards, en été, et des serpents. Reste toujours prudent quand tu pénètres là-dedans.

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Une petite bise soufflait doucement sur la forêt, faisant bruisser les branches et les feuilles. Un pâle soleil, rare pour la saison, pénétrait par la cime des arbres, illuminant l'herbe et les fougères d'une lueur ambrée. Pas de doute, la saison des feuilles nouvelles était bien là.
Nuage d'Orage courait à la suite de son mentor, le pelage au vent, la lumière créant des rayures cuivrées sur son poil noir et le parant d'or. Il passa entre les fougères brunies, marcha sur un carré de neige fraîche déjà en train de fondre grâce au redoux, et faillit bien déraper.
L'apprenti se rattrapa tant bien que mal sur l'herbe verte et repartit en trombe en dérapant. Il était si heureux d'être là ! Et dire que la veille, il était encore blotti à l'entrée de la pouponnière, s'ennuyant ferme, rêvant du jour où il serait enfin apprenti ! Il avait l'impression d'être enfermé, contrairement à aujourd'hui où il se sentait tellement libre qu'il sentait qu'il pouvait voler.
Enfin, Nuage d'Orage et Etoile Enflammée s'arrêtèrent au milieu d'un champ. Le soleil avait encore avancé dans le ciel depuis leur départ, et celui-ci éblouissait maintenant l'apprenti, qui fronçait ses yeux couleur émeraude. Autour d'eux, les herbes hautes brillaient d'une lueur qui rappelait l'or.
Le meneur du Clan des Arbres, lui, ne semblait pas très incommodé par le soleil, et son pelage roux semblait s'embraser au soleil. Il tourna la tête vers son apprenti, et ses yeux verts brillaient comme les feuilles des arbres précédemment dans la forêt. Le chef reprit la parole d'une voix légère :
- Ici, ce sont les champs. On y trouve facilement des campagnols et autres rongeurs, mais il y a aussi des renards, en été, et des serpents. Reste toujours prudent quand tu pénètres là-dedans.
Nuage d'Orage inspira profondément, les yeux fermés, gueule ouverte afin de mieux percevoir les effluves des Champs. Effectivement, il sentait la douce senteur d'une proie, une souris plus précisément ; mais comme Etoile Enflammée ne paraissait pas vouloir se lancer à la poursuite du rongeur, le jeune félin rouvrit les yeux.
Il savait que c'était là que la première apprenti du meneur était morte, et que cela devait être très dur pour lui de revenir ici après ce qui s'y était passé. L'apprenti ne fit donc aucun commentaire et se contenta de hocher la tête pour montrer qu'il avait compris que l'endroit pouvait être giboyeux mais dangereux.
Il avait hâte de continuer le chemin. Etoile Enflammée se remit à courir et Nuage d'Orage le suivit, fébrile.

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Privé Nuage d'Orage

Nuage d'Orage restait totalement silencieux, comme s'il était tout autant muet que mon précédent apprenti, Nuage du Crépuscule. Le silence ne me gênait pas, certes, mais il était tellement différent des autres novices qui étaient tellement avides d'apprendre qu'ils posaient des milliers de questions, que cela me surprenait. À mes paroles, il flaira néanmoins l'air et décela tout autant que moi les odeurs des proies. Mais nous n'étions pas là pour chasser, et le clan ne manquait de rien pour le moment. Il hocha donc la tête pour me signifier qu'il avait compris, et nous nous remîmes en marche. Je le guidais jusqu'au Petit Pont, non loin à partir d'ici. Le trajet ne dura pas plus de sept ou huit minutes, et nous débouchâmes près du tout petit ruisseau bien traître en temps d'orages car il devenait un véritable torrent. Je m'arrêtais sur le pont, observant le cours d'eau.

- Observe le ruisseau et ses berges, que peux-tu en dire ?

Oui, je voulais le tester. Remarquerait-il l'herbe légèrement plus jaunie et très légèrement plus aplatie qu'ailleurs ? Remarquerait-il les galets entre lesquels se déposaient quelques grains du sable du fond du ruisseau ? Et ferait-il la bonne déduction ? Ou alors, en avait-il entendu parler auprès des autres félins du Clan ? S'il ne m'expliquait pas la manière dont il arrivera à la conclusion, je le lui demanderait. Mais cette question n'était pas uniquement dans le but de le tester, mais également dans celui d'enfin entendre sa voix et surtout d'apprendre à tisser des liens. Un mentor et son apprenti ne peuvent pas se contenter d'être simplement un mentor et un apprenti, ils devaient être amis. Sans un minimum de complicité, l'apprentissage porterait beaucoup moins ses fruits. Et puis je ne voulais pas faire de Nuage d'Orage un potentiel ennemi, il avait l'air très gentil. Et puis, je suis sûr qu'il fera un excellent guerrier ! C'est en partie pour cela que je me suis désigné comme son mentor, je voulais en avoir le cœur net. Une grande cheffe m'avait dit un jour 'ait confiance en toi, et les autres verront en toi le meneur qu'ils ont tous espérés avoir'. Oui, et pourtant j'ai souvent douté. On m'a rejeté, au début ; j'étais un chat domestique, je n'avais rien à faire en tant que chef, puis le Clan a compris qu'Étoile de Rêve ne m'avait pas choisi comme lieutenant pour rien, elle savait ce qu'elle faisait. Aujourd'hui, personne ne semble plus penser que je ne devrais pas l'être. À part quelques idiots qui continuent à se moquer de mes origines. On ne change pas le passé, on vit seulement le présent.

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Nuage d'Orage courait derrière son mentor, aux anges, son pelage noir fouettant le vent. C'était tout ce dont il avait toujours rêvé. Etre libre et courir dans une lande, sans contraintes. Juste devant lui, il lui sembla que son chef accélérait, et le jeune félin crut qu'il allait perdre son pelage roux au milieux des pâles fougères.
Heureusement, il réussit rapidement à le rattraper. Il fallait dire, en même temps, que le chemin n'était pas très difficile à suivre : les deux chats avaient pénétré dans une forêt verte et plutôt accueillante, pleine de vie. La chaleur diffusée par le soleil réchauffait le pelage du jeune novice et se reflétait sur les feuilles des arbres, illuminant le bois d'une lueur émeraude assez irréelle.
Nuage d'Orage suivit Etoile Enflammée, sauta d'un bond agile au dessus d'un tronc d'arbre qui leur barrait la route pour enfin arriver à ce qu'il supposa être leur destination.
Un vieux pont en pierre enjambait les eaux bleues et calmes, tel un squelette gris et délabré qui paraissait totalement déplacé dans le paysage de rêve où ils se trouvaient : ici, les arbres aux grandes feuilles leur apportaient une fraîcheur bienvenue, et le jeune apprenti résista à l'envie persistante de se laisser tomber dans le lit d'herbe douce et verte qui s'étendait à ses pieds.
Etoile Enflammée s'arrêta sur le Petit Pont. Nuage d'Orage le suivit, un peu mal à l'aise : qu'allait-il se passer s'il tombait ? Ici, la rivière n'était pas très profonde : il risquait facilement de se casser une patte s'il faisait une mauvaise chute. Le jeune novice noir secoua la tête et suivit son mentor en se rassurant : le chef du Clan des Arbres empêcherait tout incident. Celui-ci prit alors la parole, ses yeux émeraudes brillant dans l'atmosphère sombre :
- Observe le ruisseau et ses berges, que peux-tu en dire ?
Nuage d'Orage obéit et fixa le ruisseau en plissant les yeux. Il ne voyait rien ! Soudain, quelque chose sur la rive lui tira l'œil : ici, les herbes était écrasées et un peu décolorées. Le jeune félin sombre regarda alors la rivière au même endroit : les graviers qui en tapissaient le fond était retournés et se mélangeaient au sable. L'apprenti faillit pousser un cri de joie : il avait trouvé quelque chose ! Il réfléchit encore quelques instants avant de donner sa réponse à son mentor, tout fier de lui :
-Je pense que c'est ici que se trouve le gué. Les herbes sont écrasées et décolorées, comme si des félins y étaient passés régulièrement, et les graviers au fond de la rivière sont retournés.

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Nuage d'Orage était différent des autres apprentis. Il n'était pas muet, et pourtant se taisait, il était intéressé, et pourtant ne posait aucune question. Il était bien plus mature que les autres apprentis de son âge, et j'appréciais cette qualité, chez lui. Le novice regarda le ruisseau en plissant les yeux, longuement. Mais bien vite, il sembla remarquer quelque chose sur la rive. Il réfléchit encore un instant avant de me répondre, l'air fier :

-Je pense que c'est ici que se trouve le gué. Les herbes sont écrasées et décolorées, comme si des félins y étaient passés régulièrement, et les graviers au fond de la rivière sont retournés.

N'importe quel jeune chat aurait fait la même déduction. Mais quand beaucoup de félins passent quelque part, l'herbe ne se décolore pas, elle se tasse seulement. Et les graviers, en principe, on ne les retourne pas sur notre passage, pour éviter de glisser. Et puis à quoi servirait un gué si le pont se trouvait juste à côté ? Hum... Mon apprenti aurait encore quelques efforts à fournir, de ce côté-là. Mais Nuage de Crépuscule avait fait exactement la même déduction, alors j'imaginais que ce n'était pas bien grave, qu'on ne pense pas toujours à la pire des idées. Chacun son mode de pensées.

- Pas exactement. Tu as remarqué les bons signes, mais tu les as mal interprétés. En fait, le ruisseau entre très facilement en crue et déborde de son lit, ce qui a tassé et décoloré l'herbe. Et en temps d'orages, il devient presque un torrent, ou en tout cas, il s'agite beaucoup, ce qui a retourné le gravier du fond de son lit. De plus, un gué serait inutile juste à côté de ce pont, tu ne crois pas ? Et quand bon nombre de félins passent au même endroit, l'herbe ne se décolore jamais, elle se tasse, les pousses meurent, et cela devient peu à peu un chemin de terre.

Je lui souris doucement, avant de terminer :

- Mais c'était une très bonne tentative, tout de même.

Je préférais le féliciter plutôt qu'il ne se vexe, et puis j'étais sincère. Rares sont les félins qui savent trouver une réponse à cette question, Nuage Lacté était restée muette, elle. J'emmenais mon apprenti à la frontière avec le Clan de l'Eau vive qui n'était pas très loin.

- Tu sens cette odeur ? C'est celle du Clan de l'Eau Vive. Bien qu'Étoile d'Automne ne ferait pas de mal à un novice comme toi, tu ne dois pas dépasser cette frontière, ses guerriers n'hésiteraient pas, eux. Enfin, tous sauf Poison Versatile, je le sais très bien. Retiens cette effluve et ne l'oublie jamais.

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