Moi, tant que je vivrai, ce n'est pas une femme qui me fera la loi !

Ce jour là Pelage de Léopard avait décidé de s'exercer à la pêche (qui n'était pas son fort). Il s'était rendu au lac, souvent désert, pour être sûr de ne rencontrer personne lors de son entrainement.
Le soleil était haut dans le ciel mais une brise glaciale faisait onduler les roseaux au bord du lac. Sa fourrure grise s'ébouriffait à chaque coup de vent. Il guettait sa proie, ses yeux verts fixés à la surface de l'eau. Soudain il vit un poisson de belle taille nager dans sa direction.
Pas question de le rater !, pensa-t-il.
Il plongea sa patte musclée dans l'eau, sans doute un peu trop brutalement car le poisson fuit. La douceur n'était pas son fort et sa musculature imposante n'était pas pour l'aider. Déterminé il repéra un autre poisson et plongeât de nouveau sa patte dans l'eau gelée. Cette fois le poisson sauta hors de l'eau mais quand Pelage de Léopard tenta de l'attraper il glissa et manqua de peu de tomber dans l'eau.
Très énervé contre sa propre maladresse il pestait et donnait des coups de griffe dans un roseau, le coupant en deux. Se rendant compte du comique de la situation il déclara :

- Heureusement que personne n'est là pour voir à quel point je suis un mauvais pêcheur !

Sur ces mots il crût sentir une présence. Il ne manquait plus que ça !, pensa le chat tigré. Il se tourna et vit un belle chatte blanche à l'épais pelage blanc comme la neige. Elle avait les yeux verrons, l'un d'un vert profond, l'autre d'une belle couleur dorée. Elle avait un petit air amusé quand elle s'approcha de lui :

Aujourd'hui, j'avais décidé de changer un peu de ma routine, qui n'était autre que de chasser, de manger, et de coller Pelage d'Automne, pour ne pas être toute seule, et en plus, comme on était ami, c'était beaucoup moins pesant de rester avec lui, même parfois sans parler. Toujours est-il que le pauvre devait parfois avoir envie de voir d'autres personnes, et que, indirectement, je l'en empêchais, j'avais donc décidé de prendre sur moi et d'aller passer une après-midi dans un coin tranquille, ou je pourrais me reposer en paix, donc le camp n'était pas l'idéal, après deux ou trois minutes de réflexions, j'optais pour le lac, là-bas, c'était calme, encore plus qu'à la cascade, et je ne risquais pas de tomber sur qui-que-ce-soit, cet endroit étant rarement occupé. Je m'étais mise en route, puis avais décidé de forcer un peu plus l'allure, pas question qu'on me suive, je ne faisais pas tout ça pour rien quand même ! Le trajet n'était pas long, si bien qu'au maximum quinze minutes après m'être mise en route, j'atteignais mon but. La quiétude du lieu me fit de suite du bien, et je m'installais sur un rocher, à l'écart du lac, sur le côté, près d'un buisson épais, et entamais ma toilette, je crois bien que ma fourrure s'en rappelle encore ! Sur que ça lui à changé de la petite toilette sommaire du matin ! Un bruit d'eau me sortis de mon inertie, et je relevais la tête, pour assister à une partie de pêche, pas très intéressé, j'allais me réinstaller quand je remarqua que le chat peinait. Tout de suite plus divertie, je m'approchais, bien qu'il ne me vu pas, trop absorbé, je ne sais où avait-il appris à pêcher, mais c'était des plus comiques ! A chaque essaie ou presque, il tardait trop longtemps, et se reculais comme s'il avait peur de se mouiller.
Il plongea sa patte dans l'eau, qui ne devait pas être bien chaude, même à cet heure-ci de la journée, et je crois, sans vouloir le faire, éjecta le poisson de l'eau, celui-ci voltigea avant de réussir à retomber dans l'eau, pendant que le chat pestait et se vengeait sur un pauvre roseau attenant.

- Heureusement que personne n'est là pour voir à quel point je suis un mauvais pêcheur !

Et c'est là qu'il se tourna vers moi, je ne put m’empêcher un demi-sourire, le pauvre ne croyait pas si bien dire, et vu sa tête à lui, la situation ne l'amusait pas, quoique je crois qu'elle n'eu plut à personne, je me calmais donc, enfin j'essayais, avant de le regarder plus en avant, vu que lui même se le permettait.
C'était un mâle assez imposant, gris avec quelques rayures, tout en muscles, assez grand aussi, avec des yeux verts, vraiment vert, ça me rappelle ceux de Pelage d'Automne d'ailleurs, enfin, passons, sans plus pouvoir me retenir devant ce regard inquisiteur, je lançais tout en me rapprochant;

- Tu sais que tu t'y prend comme un manche à balai ?

De toute façon, que pouvait-il me faire ? S'aurait été un adversaire coriace, mais en étant en territoires neutres, il ne pouvait pas grand chose, et de toute façon, je ne l'aurais pas laissé faire, je n'avais pas peur de lui, quoi qu'on en dise.

[Pelage de Léopard est inactive, je déplace le rp au charnier]