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| Un soupçon de malice, rajoutez deux chatons sans aucun vice. Voici la recette du plus secret des bonheurs. | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Un soupçon de malice, rajoutez deux chatons sans aucun vice. Voici la recette du plus secret des bonheurs. Jeu 2 Mai - 21:04 | |
| Je m'ennuie... J'écoute les félins trottiner dans le camp. La plupart on des proies dans la gueule. D'autres partent chasser, emmènent leurs apprentis, les anciens se réunissent et se dorent sous le soleil levant. Je suis debout depuis l'aurore, et je m'ennuie très fortement. Personne ne veux jouer avec moi. Je soupire, de lassitude, puis de tristesse. Je m'allonge, je pose ma tête sur mes pattes. Je pense à ma mère, qui jouait toujours avec moi, qui avais tout son temps pour moi, et moi le mien pour elle. Mais depuis qu'elle est partie, je suis vide, mon coeur se serre, je veux pleurer, mais ce soleil trop beau sècherait mes larmes pour me consoler. J'essaye de vivre normalement, mais c'est dur de paraitre heureuse, alors que j'ai perdu une chose si chère si unique... Je ne me rend compte de ce que j'avais, que quand je l'ai perdu... De ma patte, j'essuie mes yeux, et me relève. Il fait trop beau pour rester cloitrée dans la pouponnière. La forêt m'appelle, les arbres bruissent doucement, au contacte du vent. Le vent me caresse, transportant les senteurs enivrantes du forêt qui renaît. Je m'étire, chassant ma lassitude, et ma tristesse, comme si ce simple mouvement pouvait tout résoudre. Dans le camp fourmillant d'activité, je trottine, vers le tas de gibier, comme si je n'avais rien d'autre en tête. Alors quand je suis devant l'entrée, j'écoute, à droite, à gauche, quand je suis sûre que personne ne fait attention à ma présence, je m'élance tout droit, et traverse le mur de plantes qui se dressait devant moi. J'arrête de courir, je bifurque à gauche, et avance en rampant, lentement, en prenant mon temps. J'hume l'air, gratte le sol de mes griffes. J'avance, la queue trainant dans le sol poussiéreux. Je trébuche sur une racine que je n'avais pas sentie, car elle avait la même odeur que la terre, puis me relève. J'arpente la forêt, tous mes sens en alerte. Je fais comme si je voyais, comme si je chassais des proies. Je m'éloigne de mon territoire, jusqu'à me trouver dans une terre sans odeur. Ce n'est pas le première fois que je m'éloigne trop, alors je ne miquiète pas. Parfois, je me frotte contre un arbre ou une fougère pour retrouver mon chemin. Alors que je lape une flaque d'eau au gout un peu bizzare, j'entend un léger bruissement. Il est trop violent pour être du au vent que je ne sens pas assez sur ma fourrure. Je dresse les oreilles, attentive. Alors sans que je puisse réagire, quelque chose me saute dessus. La boule de poils et moi, roulons dans l'eau. Mes poils se hérissent de dégout. Nous nous séparons pour éviter l'eau. Je ne sens pas l'odeur de mon assaillant recouvert d'eau. Mais j'entends son rire cristallin, doux, amusé. Furieuse je lui hurle dessus. -" Ce n'est pas drôle ! Les reines refuserons de faire ma toilette une fois de plus ! Qui est-tu ? Lerirecesse. Jeclignedespaupières. J'entendssurlesoldesbruitsdepas. Alorslabestiole, jesuissûrequec'estunchat, trèsjeune, merenifle, etmebousculeunpeu.
Pardon, j'ai un peu fait bouger ton personnage sans te demander ton accord. J'espère que ce n'est pas trop grave. Au pire, je change la fin de mon Rp ! |
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| Sujet: Re: Un soupçon de malice, rajoutez deux chatons sans aucun vice. Voici la recette du plus secret des bonheurs. Ven 3 Mai - 15:31 | |
| Un soupçon de malice, rajoutez deux chatons sans aucune vice. Voici la recette du plus secret des bonheurs.
Le soleil se lève peu à peu, chassant l'aube et apportant le bleu azuré avec lui, quelques nuages viennent troublés ce tableau mais la chaleur naissante me fait oublier tous mes maux, jamais ne suis plus rayonnante que sous l'astre solaire qui m'a vue naître.
Au loin j'aperçois ma mère partant à la chasse, intérieurement je souris, je ne sais pas si elle se doute de ce que j'ai en tête, mais la lueur dans son regard semble complice, peut être n'est ce qu'une impression ? Peut être que je veux juste me rassurer et me convaincre que ce que je veux faire n'est pas si mauvais ? Mais ce regard doux me rassure, et sans un bruit je me lève, aussi discrètement que possible je sors du Camp, me cachant dans les buissons sans encombre, ma taille me permettant de glisser habilement entre les racines, mes sauts sont légers et je bondis sans effort au dessus des obstacles naturels.
Peu à peu l'odeur de mon Clan s'éloigne, bientôt les senteurs de la forêt m’enivrent, m'entourent, me bercent de leur délicate saveur teinté de pluie. Une immense battisse aux reflets noirs s'offre à ma vue, devant ce spectacle déchiré par les pierres fracassés, je stoppe mes pas, l’immonde bâtiment semble inanimé, attendant le meilleur moment pour se réveiller et tout détruire.Je tremblote sous l'effet du zéphyr, les ruines me font froid dans le dos, et sans un mot dire je détourne le regard et reviens sur mes pas; espérant fuir le profil inquiétant des Ruines. Mais une odeur vient à mes narines, j'hume l'air, un chat, j'entends des bruits de pas à proximité, intrigué je jette un œil aux alentours. Une chatonne au pelage bicolore se trouve non loin de moi, elle semble tourmenté, je m'approche doucement d'elle.
Je peux maintenant mieux la voir, elle est de petite taille et ses membres sont fins, semblant pouvoir se briser au moindre choc, mais le plus surprenant chez elle sont ses yeux, ils sont verts comme les fougères, ils semblent troubles, recouverts d'un voile aux teintes blanchâtres.Mais je ne vois qu'en elle une amie potentielle. Peut être pourrais je la réconforter de ses mœurs qui me sont inconnus ? Et sans crier gars je bondis sur elle, mais contrairement à ce que je pensais elle ne m'évite pas, et nos deux corps se heurtent sans délicatesse, nous poussant dans l'eau limpide, toutes deux roulons dans la source, son poil se hérisse et elle s'échappe de mon étreinte, amusée par son comportement je ris, je ris sincèrement, mon visage se fait radieux; mais elle, semble furibonde.Furieuse elle me hurle:
-" Ce n'est pas drôle ! Les reines refuserons de faire ma toilette une fois de plus ! Qui est-tu ?
Je ne comprends pas sa colère, ne joue-t-elle jamais avec ses camarades ? Je lui lance un regard intrigué et lance d'un ton enjoué:
- "Je suis Petite Lumière ! Et toi ?"
Je l'observe, son allure est plutôt gracieuse, ses yeux me fascinent, je plonge mon regard azur dans le sien, espérant calmer son humeur ....
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| Sujet: Re: Un soupçon de malice, rajoutez deux chatons sans aucun vice. Voici la recette du plus secret des bonheurs. Sam 4 Mai - 7:49 | |
| Petite Lumière ? Alors le félin est bien un chaton, tout comme moi, un chaton de clan en plus. Mais c'est trop génial ! Je n'avais jamais eue l'occasion de rencontrer un chaton. Je ne sais plus vraiment comment réagir. Je suis allée un peu vite en m'emportant, j'espère que je ne l'ai pas vexée. Je sens son regard qui se pose sur ma silhouette. D'habitude, les regards me gênent, je veux me cacher, disparaitre de ce monde qui m'accuse. Mais, elle, ce regard, sont très différent de tous ce que j'ai connu. Elle porte une douce odeur de lait, j'hume la chaleur de sa tanière, celle de sa mère et de son clan. Tout en elle aspire à la joie, au bonheur, mais surtout à l'envie de voir sourire. C'est étrange, à son contacte, mon cœur bat plus fort. J'ai la sensation de me sentir, rayonnante, comme si tous ses bons sentiments déteignaient en mon corps. Comme une douce médecine, son sourire me détend, sa présence me rassure, alors que ni l'une ni l'autre ne sais qui nous sommes. Alors je lui répond sur un ton doux, et jovial. -" Je m'appelle Petite Apogée. Désolé de t'avoir crié dessus, mais si je rentre dans cet état, les reines se douterons que j'ai fait plus que jouer dans la pouponnière. Rien que penser à ce qui pourrais m'attendre de la part des femelles furibondes, je frémit. Je n'ai pas envie que l'on m'enferme sous la garde d'une chatte à cause d'une ou deux escapades ! En plus, j'aime pas quand on me crie dessus. Puis, j'oublie ce qui va m'arriver. encore une fois, Petite Lumière semble vouloir rire, c'est vrai qu'à imaginer la situation doit être comique. Je m'assois, et commence à me laver la patte avant, l'eau sur mon pelage est un sensation assez particulière. Entre deux coups de langues, je ne puis empêcher ma curiosité de grandir, alors je lui demande. -" Dit moi, comment se fait-il que tu sois au même endroit que moi aujourd'hui, je ne t'avais jamais sentie avant. Quel est cette odeur qui te recouvre,quel clan est-ce ?? Je me demande, à quoi elle peux bien ressembler. Je ne peux pas lui demander la couleur de son pelage, elle trouverait cela étrange. Je suis curieuse, car j'ai déjà vu, ce qu'elle était à l'intérieur. Un éclat de lumière, plus vif qu'une étoile, plus pénétrant que les rayons de lunes. Elle ressemble à un minuscule soleil, encore en train de mûrir. Mais je suis sûre, qu'elle sera plus belle que le noble astre lui même, qui nous réchauffe tendrement de la chaleur de son âme. J'aimerais respirer l'insouciance ainsi, mais la vie n'est pas toujours équitable. Alors je rumine et envie les autres, c'est moche, je n'aime pas ça. Alors dans cet instant, j'essaye d'oublier cette jalousie farouche qui s'empare de mon corps, en sentant l'odeur de sa mère. Car je ne peux lui en vouloir, la mienne à trépassé, par mon manque d'inattention. Mes yeux se remplissent de larmes... Je me sens, pathétique. |
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| Sujet: Re: Un soupçon de malice, rajoutez deux chatons sans aucun vice. Voici la recette du plus secret des bonheurs. Mar 7 Mai - 17:08 | |
| Un soupçon de malice, rajoutez deux chatons sans aucun vice. Voici la recette du plus secret des bonheurs. Voir le sujet précédent
-" Je m'appelle Petite Apogée. Désolée de t'avoir crié dessus, mais si je rentre dans cet état, les reines se douterons que j'ai fait plus que jouer dans la pouponnière.
Je continue de sourire, je reconnais maintenant cette odeur, celle du Clan de l'Eau Vive, le Clan de mon père, je retiens un tremblement et laisse parler la féline au pelage teinté de noir et de blanc, nous restons quelques instants silencieuses, toutes deux bercées par le chant de la rivière, nous sommes entourées d'un univers chatoyant, le soleil nous réchauffe de ses milles rayons. C'est donc ça l'amitié, la véritable, celle qui fait sourire même dans les plus profondes nuits ?
S[/b ]a voix cristalline brise le silence qui nous entoure :
[b]-" Dit moi, comment se fait-il que tu sois au même endroit que moi aujourd'hui, je ne t'avais jamais sentie avant. Quel est cette odeur qui te recouvre,quel clan est-ce ??
Alors que je vais lui répondre je vois ses yeux s'embués, son corps se fait tremblant, je la sens désespérée, je reste figée, ne sachant pas quoi faire pour l'aider.Je suis dépassée par sa réaction, je ne la comprend pas. Je me colle mon pelage au sien, autant pour la rassurer que pour ne pas qu'elle tombe, je ravale un miaulement paniqué, et, inquiète demande :
Ça va? je me tais un instant ne sachant que dire et continue d'une voix qui se veut rassurante Je suis du Clan de la Petite Brise, je suis venue ici pour jouer loin des regards des curieux
Je lui lance un autre sourire, qu'ai je dit pour qu'elle soit dans cet état ? Est-ce vraiment ma faute ? Ô Clan des Étoiles dîtes moi quoi faire ! J'attends un instant une quelconque réponse, espérant que les âmes des défunts me répondent, mais seul le zéphyr printanier fait siffler les buissons, la nue reste désespérément vide.
Je toussote pour me sortir de ma prière et émet un ronronnement léger dans le but de calmer les mœurs inconnus de ma jeune amie, encore bouleversée je redemande :
Ça va ? Tu as besoin de quelque chose ? Je peux t'aider ?
M'interrompant brusquement je laisse le silence reprendre ses droits, ayant peur de la surcharger de questions idiotes …
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| Sujet: Re: Un soupçon de malice, rajoutez deux chatons sans aucun vice. Voici la recette du plus secret des bonheurs. Mar 7 Mai - 18:42 | |
| Tandis que mes yeux s'emplissant lentement de larmes je la sens se rapprocher. Avec un infinie douceur son pelage touche le mien. Elle se colle contre moi, je sens que ses épaules sont tendues, comme si elle prévoyais une chute. Sa voix inquiète résonne vaguement dans ma tête. un moment de silence. Puis elle reprend sur un ton plus doux, plus détendu, rassurant. Comme si une mère s'adressait à un chaton en pleur. Elle n'est pas une reine, pas encore, mais je suis bien un chaton qui pleure. Je me trouve ridicule. Je hais ce sentiment qui m'envahis. Un sentiment de jalousie, une jalousie qui part du plus profond de mes entrailles jusqu'à se répercuter dans tout mon corps, dans mon esprit. Je déteste cette jalousie malveillante qui se transformé en une boule de haine qui creuse sa place dans mon cœur. Je ne veux pas ressentir touts ces sentiments de perversion, tous ces sentiments mauvais, alors qu'elle ne m'est pas désagréable. Je ne veux pas ressembler à ces adultes, tous ceux qui ont un point noir dans leur corps. Les ténèbres enveloppent si facilement notre âme... J'entends plus nettement sa seconde réponse. Une chatte du clan de la Petite Brise ? Je crois que j'ai déjà entendu parler d'eux. Les larmes finissent par couler, je sens sa panique grandir. Je relève la tête et essuie mes larmes de ma patte. Je souris faussement, je crois que cela ressemble plus à une grimace. Je renifle. Je sens qu'elle ronronne. Je sens cette vibration venant du plus profond de sa chaire. J'ai l'impression, que nous vibrons toutes deux. Cette sensation, son pelage chaud contre le mien, me rappelle des sensations, semblables. Elle me rappelle ma mère. Je ne sais pas pourquoi, mais la présence seule de Petite Lumière m'apaise, son ronronnement, est comme la plus douce des chansons, la plus belle de nuit étoilée. Je me rend compte que j'ai rencontré un être différent, unique, exceptionnel. Je me colle moi aussi contre elle. Au fond de moi, je sens que j'ai trouvé ma toute première amie, et quelque chose me dit, qu'elle est bien plus que cela, tout en y correspondant parfaitement. Je lui répond, la voix quelque peux enrouée. -" Non tout va bien merci... Je vois en toi, quelqu'un de précieux. Une personne qui m'était très chère et que j'ai perdu. Tu lui ressemble tant que cela m'as troublée ! Je renifle encore, essuie de nouveau une larme, la gorge serrée, je continue. -" Je suis venue à peu près pour les mêmes raisons. Désolé de t'avoir inquiétée c'était juste passager. Je prend une voix plus joyeuse. Et cette fois, un vrai sourire orne mon visage. Si mes yeux possédaient une quelconque vie, alors une lueur de malice y pétillerais. ´-" Alors, qu'attendons-nous ? Jouons ! Je te propose de jouer à cache-cache ! Profitons de n'être que toutes les deux avant que l'on vienne nous interrompre pour nous ramener dans notre camp ! Maintenant je ris, je ris bêtement. Je veux profiter de cet instant qui m'est offert. Comme j'avais profité de mon présent avec Maman. Elle aurais souhaité que je sois heureuse. Alors, puisque j'ai appris que les bonheurs étaient éphémères, je compte bien saisir chacun de ces instants, et de les graver à tout jamais dans mon âme, pour les emporter, quand mon mon tour de rejoindre le clan des Étoiles sera venu. Je m'éloigne un peu d'elle, me met plus ou moins en face, je ne sais pas trop. Je rajoute sur un ton tout aussi joyeux, l'insouciance perçant dans ma voix. -" En revanche, je te préviens. Je suis aveugle, alors si tu pouvais éviter de me sauter dessus, je ne risquerais plus de crier de surprise ! Bon, commençons ! Je compte et tu te cache ??! |
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| Sujet: Re: Un soupçon de malice, rajoutez deux chatons sans aucun vice. Voici la recette du plus secret des bonheurs. Lun 13 Mai - 17:24 | |
| Un soupçon de malice, rajoutez deux chatons sans aucun vice. Voici la recette du plus secret des bonheurs. Voir le sujet précédent
-" Non tout va bien merci... Je vois en toi, quelqu'un de précieux. Une personne qui m'était très chère et que j'ai perdu. Tu lui ressemble tant que cela m'as troublée !
Sa voix est enrouée, légèrement tremblante, comme lorsque ma mère me parle de mon frère, cette voix qui se veut harmonieuse mais qui se fait chancelante, la voix qui reflète cruellement la tristesse, mais le fait qu'elle puisse parler et tenir debout me rassure, malgré cela j'ai envie de m'excuser de mettre emporter ainsi, j'ai envie de me confondre en pardon pour le fait de ressembler tant à la personne qu'elle a perdu, je m'en veux de déterrer ses mœurs douloureux, et pour la première fois je baisse les oreilles, gênée de faire souffrir.
Elle renifle bruyament, sèche une larme d'argent et continue de la même voix troublante:
-" Je suis venue à peu près pour les mêmes raisons. Désolée de t'avoir inquiétée c'était juste passager.
Cette fois un sourire apparaît sur son visage, arrondissant ses traits, ses yeux mornes s'illuminent, ses deux orbites troubles me fascinent, ils sont d'une beauté singulière, d'une étrangeté admirable, d'une couleur subtile, et pourtant ils ne sont en rien inquiétants, ce sont des lunes d'été, celles que l'on savoure avec ceux que l'on aime, j'accompagne son sourire du mien.
-" Alors, qu'attendons-nous ? Jouons ! Je te propose de jouer à cache-cache ! Profitons de n'être que toutes les deux avant que l'on vienne nous interrompre pour nous ramener dans notre camp !
A ces paroles je trépigne d'excitation, ma candeur reprend le dessus, je ronronne de plus belle dans le frais cresson bleu, je sors délicatement mes griffes et les rentrent, je frétille littéralement sur place, le bonheur m'envahit avant même de débuter le jeu, mon regard se fait des plus pétillant, avant que je ne puisse dire quoique ce soit elle lance, toute aussi gaie que moi:
-" En revanche, je te préviens. Je suis aveugle, alors si tu pouvais éviter de me sauter dessus, je ne risquerais plus de crier de surprise ! Bon, commençons ! Je compte et tu te cache ??!
Je la regarde, intriguée. Aveugle ? Est-cela le voile étrange sur son regard, je réfléchie un instant et dans mon insouciance de chaton décide que cela ne change rien, qu'elle me voit ou non c'est une amie, et cela vaut le plus beau des trésors, maman me le répète si souvent, d'un bon je me lève et lui lance de commencer à compter, et habilement je me faufile dans les buissons, la nue semble éclatante à en faire pâlir le soleil, le bleu illumine la forêt, et les ruines au loin semblent même sympathique sous ce puissant soleil ... Je n'ai plus qu'à attendre qu'elle me trouve, la vie est simple quand on la prend avec joie, tout est si beau quand on est bien accompagné ....
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Un soupçon de malice, rajoutez deux chatons sans aucun vice. Voici la recette du plus secret des bonheurs. Lun 20 Mai - 20:18 | |
| Le chaton est déjà caché je n'entends plus ses pas excités sur le sol qui couraient se réfugier dans un endroit encore secret. Mon coeur bat, je n'ai jamais vraiment joué à cache-cache. Avant, je courais devant, les adultes derrières... Mais maintenant c'est tout le contraire, je trouve cela très amusant. Je lève ma tête, ferme mes paupières pour m'aider à me concentrer. Je sens l'odeur de la forêt, l'odeur de la terre, celle de l'eau dans laquelle je suis tombée. Mon pelage est presque sec. Je sens sa douce odeur, mais parmi tout ces parfums, je ne sais pas ou elle se cache... pas encore. Tant mieux, cela serait trop facile sinon. J'incline les oreilles vers l'avant. J'entends les oiseaux, les feuillages secouées par le vent qui caresse ma fourrure, qui berce la forêt. J'entends quelque chose qui gratte la terre, autre chose qui se déplace vivement dans les arbres. Mais je n'entends aucun bruit qui me semble anormal. Elle est très discrète. D'après sa course et les sensation de mes coussinets, elle ne dois pas être partie très loin, mais elle est bien cachée ! Je me sens joyeuse, j'oublie tout ce qui se passe autour de moi, je suis enivrée par ce jeux des plus insouciants. Alors je me lève et j'avance, je foule le sol de mes pattes, je cherche la moindre chose, le moindre bruit ou parfum qui me ferait penser à Petite Lumière. Une brindille craque, se brise. J'incline mes oreilles dans le sens du bruit. Un minuscule bruissement, si bien que je ne suis pas sûre de son existence. Je fais comme si je n'avais rien entendu, je me dirige vers le bruit en regardant dans le sens opposé. Quand je suis assez proche, je saute dans le buisson et m'écrase sur le sol. Quelque chose le cœur battant s'enfuie pour se cacher dans les racines d'un arbre en couinant. Je fais une grimace, surprise et pas très fière. Je suis dans un buisson, qui est vide à présent. Je me suis bien laissée avoir. Dans mon excitation je n'ai pas fait attention à l'intensité du son produit par la brindille cassée. Elle aurait dû faire plus de bruit, sa mère lui avait pourtant un peu expliqué... Je soupire, un peu agacée. J'entends un autre bruit, tout près, plus fort. Mes oreilles s'inclinent dans la direction appropriée en un éclair. Je me relève, ne prend pas le temps de m'ébrouer. J'entends vaguement une inspiration saccadée, comme si quelqu'un riait, ou qu'il s'inquiétait. Je me retourne vivement et je marche vite. Je ne cours pas car si un arbre est dans mon sillage il me fera plus mal si je fonce. Je saute dans le buisson, et cette fois je tombe sur une chose douce qui pousse un petit cri en me repoussant avec force. Je tombe sur le dos et je ris, je l'ai surprise ! Je ne pensais pas cela possible ! Je m'exclame en relevant toute excitée. "- Je t'ai eue ! Je t'ai eue ! Et tu as eue peur c'est trop drôle !!! Bon si tu est prête c'est ton tour de compter !! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Un soupçon de malice, rajoutez deux chatons sans aucun vice. Voici la recette du plus secret des bonheurs. Sam 25 Mai - 7:43 | |
| Un soupçon de malice, rajoutez deux chatons sans aucun vice. Voici la recette du plus secret des bonheurs
Resasant intérieurement tous les conseils des sages pour rester discrète, je calme ma respiration, mon souffle se fait plus léger, presque inexistant, mon poitrail ne se soulève que très doucement. Adossée à un vieux chêne je calque mes mouvements sur les siens, tout deux en harmonie et parfaitement immobiles, nos deux corps ne font plus qu'un, mon esprit bien que presque endormi reste attentif au mouvement de ma fraîchement nouvelle amie, je la sens me chercher, je la sens proche.
J'entend un bruit au loin, un pas plus lourd que celui de Petite Apogée, ai-je rêvé ? De mes yeux bleus je fouille les broussailles mais ne voit rien d'inquiétant, ma passagère anxiété m'a fait perdre le rythme de ma respiration, la sérénité parfaite m'a quitté, malgré moi j'inspire en saccade, l'arbre et moi ne sommes plus ensemble, notre chant est désaccordé.
Jperçois une ombre siffler au dessus de ma tête, je ne voix en un éclair que le regard amusé de la chatonne avant de basculer, je ne peux retenir un petit cri, et nos deux corps, comme à l'instant, roulent sur la Terre meuble de la forêt. J'entend son rire, si doux, si innocent, je ne peux que me joindre à elle et maintenant nos deux mélodies ne forment qu'un concerto, plus beau encore que la symphonie du chêne.
"- Je t'ai eue ! Je t'ai eue ! Et tu as eue peur c'est trop drôle !!! Bon si tu est prête c'est ton tour de compter !!
Aussi excitée qu'elle, je dis:
"J'aurais ma revanche, cache-toi !"
Mes paroles lancées, je ferme les yeux, une seconde je m'imagine qu'elle vit cela le jour comme la nuit, je frissonne et chasse cette pensée.D'une voix claire je commence à compter, et pour la première fois j'oublie que mon père est loin de moi, et à demi-mots j'admet que c'est parfois mieux ainsi ...
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Un soupçon de malice, rajoutez deux chatons sans aucun vice. Voici la recette du plus secret des bonheurs. Jeu 30 Mai - 6:27 | |
| L'excitation, la joie, le rire. Tant de sentiments qui réchauffent mon cœur m'envahissent. Comme les chauds rayons du soleil après une nuit noire presque sans étoile, j'ai l'impression de reprendre vie. En cet instant, en ce jeu, je recouvre cette partie d'innocence que je croyais perdue. La tête vide, je ne pense qu'à trouver une cachette, je ne pense à ne pas faire de bruits. Je vit le moment présent, comme je l'ai toujours fait. Je m'investit dans ce jeu de chatons, que seuls les chatons peuvent comprendre. C'est comme un ballet. La douce musique de la forêt, nos éclats de rire cristallins,tout cela nous entraine dans une danse douce, à la musique d'une forêt rayonnante. J'ai presque l'impression que les arbres jouent avec nous, nous font des farces, nous cachent, se taisent, rient. J'ai la sensation que tout autour de nous participe à ce jeux innocent, à ce jeu qui réunit deux chatons, en mal de leurs passés. Elle me trouve, je me cache. Je la trouve, elle se cache. Nous nous enfonçons dans les territoires inconnus, sans crainte, car nous sommes là l'une pour l'autre. Qui attaquerais des chatons, aussi inoffensifs ?! De nouveau, c'est mon tour de me cacher, je souris, me demande quelle nouvelle cachette je vais bien pouvoir trouver. Je me demande en combien de temps elle va me trouver. Alors je fonce. Ma cécité ne me ralentit plus. Dans notre jeu, j'ai doucement appris à reconnaitre cette parcelle de terre sur laquelle nous jouons. Maintenant, je sais, ou sont les choses, comme si je les voyais. Je court loin d'elle, pour qu'elle aie du mal à me trouver. Puis j'hume l'air, cherche un repaire. Alors sous mes pattes je sens ce trou. Il as une odeur forte, qui pourrais masquer la mienne. Alors je n'hésite pas, et saute dedans. Je m'installe confortablement sur le sable, et respire doucement, les oreilles dressées. J'attends dans les ténèbres qui m'enveloppent de leurs froides intentions. Que ma nouvelle amie vienne de sa lumière, chasser toutes mes craintes et mes peurs. En secret j'espère qu'elle me trouvera, même si l'idée même du jeux veux le contraire... Petite Lumière, ne m'abandonne pas ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Un soupçon de malice, rajoutez deux chatons sans aucun vice. Voici la recette du plus secret des bonheurs. Sam 8 Juin - 10:04 | |
| Un soupçon de malice, rajoutez deux chatons sans aucun vice. Voici la recette du plus secret des bonheurs
L'air se réchauffe, ou est-ce le bonheur qui chasse le froid ? Avec elle j'oublie peu à peu tous mes problèmes, tous mes mœurs me semblent bien abstraits, je ne m'imagine plus la quitter, ici mon bonheur est parfait, comme il ne pourrait peut être pas l'être ailleurs. Au fil de nos jeux, insouciantes et candides, nous nous enfonçons dans les bois, bientôt je ne reconnais plus aucun arbre, aucun rocher, mais toutes deux prisent dans notre jeu nous nous en fichons.Maintenant c'est à mon tour de chercher, je la vois s'éloigner au pas de course, le fait que pour elle le monde ne soit qu'une infinie teinte de noir ne semble plus la gêner, et, heureuse de la voir ainsi je ferme les yeux et compte jusqu'à 5, j'ai encore du mal à compter au dessus. 1
Je sens le zéphyr sur ma fourrure, mais il m'apporte un inquiétante odeur.
2
Bientôt je ne l'entends plus.
3
Je me retiens d'ouvrir les yeux, mes pattes s'engourdissent déjà à l'idée de courir.
4
Un gros craquement se fait entendre, je ne pense pas tout de suite que cela peut être celui d'un inconnu.L'excitation s'empare de moi, innocemment j'espère la trouver rapidement, mais faire durer le jeu ne peut être que plus plaisant.
5
Je hurle que j'arrive et me mets à sa recherche. Mais, plus j'avance dans l'épaisse forêt, plus la peur m'envahit, ce n'est plus l'odeur de mon amie que je sens, mais celle plus robuste d'une bête qui m'est inconnue, alors que je me dirige vers un terrier je vois deux grands yeux jaunes briller, des orbites mordorés où toute la haine semble s'être cachée, bientôt arrive devant moi un monstre à l'épaisse fourrure flamboyante, aux griffes acérés et aux crocs écarlates, cette bête, je ne le sais pas encore, s’appelle un renard, et c'est celle ci qui retira un œil à mon frère. En voyant la chose devant moi je ne peux retenir un hurlement et lance paniquée à Petite Apogée que je ne vois toujours pas: "Sauve-toi !"Un doute s'insinue dans mon cœur alors que je suis tétanisée devant le monstre, et si mon amie était déjà partie rejoindre le Clan des Étoiles, là-haut ? Affolée je l’appelle plusieurs fois mais la bête, me saute dessus, féroce dans son habit orange, et de toute la vitesse dont je suis capable je cours dans la forêt, cherchant toujours désespérément mon amie, et si elle ne revenait pas ?
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