Nous n'avons pas eu le temps de nous présenter... [PV Poison Versatile ; Flamme de Rubis]

Je me lève enfin, m'allonge sur mon petit nid de mousse, démêle mes poils, me donne deux coups de langues, me secoue enfin, puis sort de la tanière, un regard circulaire de l'ensemble du camp m'apprend que les tâches sont déjà reparties, que je n'ai plus qu'à sortir, je ferme les yeux. Le soleil caresse un instant mon visage, puis le vent le chasse, et je retiens un léger frisson, puis sort, imprimant dans la légère couche de neige quelques traces. Les patrouilles de chasse ne devait pas être rentrés, le tas de gibier était à peine remplie, je décidais donc de sortir et de ne manger qu'après. Mes pas me menèrent d'eux-même vers les cinq chemins, lieu que je n'avais jamais vu aussi vide, je me prenais donc à flâner, oreilles grandes ouvertes et museau au aguets, de sorte de capter toutes les odeurs et visions de l'endroit, de sa plaine herbeuse recouverte de neige, ou du moins à moitié blanche, l'autre côté étant dans des tons vers pâles, la neige y étant moins présente, en raison d'un coin d'eau qui la faisait fondre, le ciel était bleu, et cette journée promettais d'être magnifique.

Je secoue la tête, laissant s'envoler l'ombre qui plane au-dessus de ma journée, de cette belle journée, ça fait quelques temps déjà que j'aperçois à peine mon ami, et n'étant pas dans ses habitudes d'être absent si longtemps, ou peut être de m'éviter, je commence à être inquiète, mon petit frère n'aurait pas fait de bêtises ? Non. Et pourtant je commence à en douter. Je soupire, regarde les beaux nuages blancs qui continuent à se balader, fragmentant la mosaïque du ciel de trouées incolore, d'ombres et de lumières.

Tiens.. Une esquisse d'odeurs me parvient; entre celles de toutes, un écureuil tapie dans une souche d'arbre, une souris qui se tortille, coincée sous une racine, et les odeurs de la forêt, une retient mon attention, car je la connais. Je sais que je l'ai déjà sentie. Mais où ? Et surtout, qui-est-ce ? Car oui, c'est bien un chat, qui n'est pas de mon clan, et auquel je n'est aucun nom à rattacher, je m'approche donc, silencieusement, avant de bifurquer, suivant un chemin entre les buissons, l'odeur est de plus en plus forte, je m'en rapproche donc, avant de tomber museau-à-museau ou presque avec un chat roux. Non, le chat roux. Je manque de sursauter, je ne m'y attendais tellement pas ! Mais maintenant que je le voit en face de moi, je m'en souviens très bien, il m'à sauvé d'un blaireau, et je n'ai presque pas put le remercier, ni connaître son nom. Autant qu'il connait le mien, en somme, je ne sais pas quoi dire, il m'à vu, mais ne réagit pour l'instant pas, j'attends donc.

Elle sortit des buissons, et on se retrouva nez-à-nez. Elle sursauta presque, en me voyant. Elle ne dit rien, et moi pas plus qu'elle.. En fait, je ne savais pas quoi lui dire... Je réfléchis un instant, hésitais avant de finalement me lancer :
- Bonjour... Nous n'avons pas eu le temps de nous présenter, la dernière fois que nous nous sommes vu... Je suis Flamme de Rubis, Guerrier du Clan des Arbres
Ma voix était légèrement hésitante. Elle devait sûrement avoir entendu parler du "Chat Domestique qui se prend pour un chat de la forêt... Patte du Lierre Verdoyant [toujours inventé... x')] me l'avait même lancé devant elle, avant que je ne m'en aille, le jour où j'avais aidé cette chatte.
Je baissais mes yeux émeraudes sur mes patte à la pensée qu'elle pourrait elle aussi se moquer de mes origines. Je m'assis dans la neige, la queue ramenée sur mes pattes avants, attendant qu'elle se présente.
Des flocons blancs commencèrent alors à tourbilloner dans le ciel, toujours plus nombreux. Jusqu'à ce que pour finir, on ne voyait pas plus loin que cinq longueurs de queue de renard. Je levais les yeux vers le ciel grisâtre, observant l'étrange danse des flocons virevoltants. Cette fois c'était sûr, le soleil ne réaparaîtrait pas de si tôt...

[ Désolée c'est court, mais j'ai d'autres choses en tête que le RP, ce soir :/ Mais j'ai fais de mon mieux ]

Il me regarda, sembla hésiter, puis se lança, brisant le silence soudain;

- Bonjour... Nous n'avons pas eu le temps de nous présenter, la dernière fois que nous nous sommes vu... Je suis Flamme de Rubis, Guerrier du Clan des Arbres.

Sa voix c'était faite encore plus hésitante que son attitude, et j'en venais à douter qu'il eu une image positive de moi, du moins pas assez pour me parler normalement, mais peut être n'avait-il pas apprécié son accueil ? Après tout, une patrouille l'avait presque agressé.. Je ravalais un soupir de honte, quand Patte du Lierre Verdoyant se tiendrait-il tranquille ?! Avant de me décider à répondre, au chat que je pouvais dès maintenant nommé.

- Bonjour, oui, comme tu le sais.. Je suis du clan de la rivière. Poison Versatile..
J’hésitais un peu, avant d'ajouter.
- Enchantée !

Je remarquais ensuite qu'il s'était assit, et je faisais de même, après un léger coup de queue sur le sol glacé, histoire de chasser le surplus de neige, avoir le poil gonflé d'eau ne me tentant pas vraiment, même s'ils sécheraient vite. La neige commença enfin à tomber, depuis dès jour qu'elle menaçais de forcir, la voilà qui le faisait, les flocons rêveurs tous à leur valse, tourbillonnant joliment dans un tintement de cristal inaudible, et je me demandais qui pouvait bien l'entendre, car moi, je ne le pouvais pas, même si je percevais aisément le bruit, à moins qu'il ne soit fruit de mon imagination bien trop fertile.. Un flocon me tomba sur le bout du museau, et je secouais ma tête pour l'en déloger, et enfin, il acheva sa descente, toute lente, presque magistrale, pour retomber doucement au sol, sur un matelas de neige. Quand je relevais la tête, je remarquais d'abord que le ciel s'était couvert, et me félicitais d'avoir un peu déblayer l'endroit avant de m'y installer, puis regardais mon interlocuteur, attendant tranquillement que les choses se passent.

- Bonjour, oui, comme tu le sais.. Je suis du clan de la rivière. Poison Versatile..
Elle hésita, avant de reprendre :
- Enchantée !
Je lui offrit un sourire qui disait clairirement "Moi aussi je suis enchanté de te rencontrer pour la seconde fois". Elle s'assit après avoir blayer la neige d'un coup de queue. Elle secoua la tête quand un flocon se posa sur son museau, ce qui m'amusa. La neige tombait en silence, et aucun bruit ne résonnait, si ce n'était nos respirations et nos battements de coeurs. Je ne savais pas si je devais rompre le silence ou non. Pour une fois qu'un chat d'un autre clan ne se moquait pas de moi !
- Hm... Tu... Tu as entendu Patte du lierre Verdoyant, l'autre jour, pas vrai ? Demandais-je en baissant les yeux sur mes pattes.
Je n'avais pas du tout l'habitude qu'un Guerrier ne soit pas méprisant avec moi, et cela me rendait... Mal à l'aise ? Non... Heureux. Oui, heureux que quelques félins m'acceptent tel que je suis et non tel que je devrais être.Je gardait le regad sur la couche de neige, observant le sol enneigé et les flocons qui s'y posaient délicatement et sans bruit.

- Hm... Tu... Tu as entendu Patte du lierre Verdoyant, l'autre jour, pas vrai ?

Je relevais la tête, celle-ci s'était automatiquement levée pour voir le ciel s’obscurcir encore un peu d'avantage

- Oui.
Je baissais ensuite ma tête avant de reprendre, toujours un peu fâché de l'attitude si peu respectueuse du chat en question.
- Il fait vraiment honte au clan..
Je soupirais, avant de reprendre.
- Et je m'excuse à sa place.

Lui regardait toujours la neige, et j'attendais encore et toujours, trouvant presque ce petit silence agréable, entre deux réponses, un calme reposant, où nous pouvions tranquillement réfléchir, car lui aussi pensait, je le remarquais aisément. Personne pour me dire d'arrêter de rêver, pour me dire de parler, de prendre moins de temps à répondre, pas de contraintes, une conversation posée, comme je n'en avais pas eu depuis des siècles, ou ce qu'il me semblais l'avoir été.
J'en profitais pour regarder un oiseau sautiller sur une branche, il était bien maigre, et battait peu des ailes, un moineau, sortit de son endroit d'hibernation, pour peu de temps, lui semblai heureux, à gazouiller, troublant la quiétude des lieux, ou l'on pouvait seulement entendre ou presque la fonte des neiges, les quelques pas de petits animaux, en somme, l'endroit était calme, encore un point positif, et vraiment, je ne regrettais pas d'être venue.. Qui plus est, je pouvais enfin mettre un nom à ce chat, et comme on trie ses connaissance, je le plaçais dans ma tête, ajoutant "Flamme de Rubis" à l'image du chat roux qui m'avais sauvée, je revenais ensuite doucement à la réalité.

Elle releva bursquement la tête.
- Oui.
Elle baissa ensuite la tête, avant de reprendre, sur un ton où une petite colère perçait :
- Il fait vraiment honte au clan..
Elle soupira.
- Et je m'excuse à sa place.
Et bah... Celui qui se prend pour le roi de la forêt fait honte à son Clan... Quel détrônage royal !
J'hésitais. Je ne voulais pas la retourner contre moi... Pour une fois qu'un chat ne criait pas dans tout la forêt qu'il avait croisé Le chat domestique... Mes oreilles s'affaissèrent. Je gardais néanmoins le regard dans le vague, sur les flocons qui tombaient de leur danse étrange.
- C'est pas ça que je voulais dire... Répondis-je finalement. Ce qu'il a dit...
Ma voix se brisa. Et si elle se moquait elle aussi de moi, quand elle aurait compris ce que j'insinuait ? Et si... Si elle réagissait comme l'avait fait Patte du Lierre Verdoyant ?
Je baissais les yeux sur mes pattes, et pris mon courage à deux mains :
- Écoute... Moque-toi de moi si tu veux, ça ne changera rien à mon quotidien, vu que j'entend des critiques sur moi à longueur de temps. Mais ce qu'à dit Patte du Lierre Verdoyant... était vrai. Je suis bien un chat domestique... Dis-je d'une voix légèrement hésitante.
Voilà, c'était dis. Et maintenant, j'allais sûrement le regretter... Quoi que peut-être pas...

Il sembla encore hésiter, et je me mettais à penser que, décidément, je le faisais douter, à moins qu'il ne doute tout seul, sans même avoir besoin des autre, un peu comme moi, avec mes longues minutes de réflexions et mes peser de pour ou de contre. Ensuite, ses oreilles s'affaissèrent, fait curieux que j'expliquais par la remémoration d'un mauvais souvenir, oh, très mauvais, vu qu'il ne bougeait plus, et fixais, comme absent, les flocons qui dansaient encore et encore, leur valse perpétuelle semblant captiver ses yeux, sans que lui ne s'y intéressa, un rendu étrange quoiqu'intrigant, mais comme c'était à son tour de parler, je ne disais mot, le laissant choisir les siens.

- C'est pas ça que je voulais dire...
Ah ? Je me demandais alors ce qu'il avait voulut dire, et après un autre instant, il continua enfin.
- Ce qu'il a dit...
Qu'il à dit ? Qu'il à dit qui ? Il me fallut un instant au moins pour comprendre qu'il parlait sans doute de l’impertinent Patte du Lierre Verdoyant, mais après, je ne comprenais plus très bien, et préférais attendre d'avoir plus d’éléments pour y réfléchir. D'ailleurs, ses yeux fixaient maintenant ses pattes.
- Écoute... Moque-toi de moi si tu veux, ça ne changera rien à mon quotidien, vu que j'entend des critiques sur moi à longueur de temps. Mais ce qu'à dit Patte du Lierre Verdoyant... était vrai. Je suis bien un chat domestique...

Sa tirade me surpris tant que j'éclatais de rire, un rire gentil et court, avant de lui donner un petit coup sur le front, moi qui m'attendais à une grande révélation, il me racontait ce que je savais depuis bien longtemps maintenant, avant même de le connaître, j'avais entendue parler de lui par Patte du Lierre Verdoyant. Sachant évidemment que ce prétentieux ne racontait jamais rien sans le modifier. En sa faveur, bien sûr.

- Voyons Flamme de Rubis, ne croit-tu pas que je le sais ? Et c'est d'ailleurs pour ça que je me suis excusée, d'où qu'on vienne, on ne devrait jamais subir ça.
Puis, sachant l'effort que la révélation avait dut lui coûter, j'ajoutais.
- Je suis surprise que tu te confie à moi sur cela, ta franchise est adorable, mais sache que ce n'est pas ce petit détail qui changera mon opinion de toi.
Et je lui souriais, attendant patiemment sa réaction, ma queue enroulée autour de mes pattes.

Elle éclata de rire, ce qui eut pour effet de tout d'abord me vexer. Mais je compris bien vite qu'elle ne se moquais pas vraiment de moi.
- Voyons Flamme de Rubis, ne croit-tu pas que je le sais ? Et c'est d'ailleurs pour ça que je me suis excusée, d'où qu'on vienne, on ne devrait jamais subir ça.
Je lui offris un petit sourire reconnaissant, mon regard vert plongeant dans ses yeux verrons.
- Je suis surprise que tu te confie à moi sur cela, ta franchise est adorable, mais sache que ce n'est pas ce petit détail qui changera mon opinion de toi.
Elle me sourit à son tour, la queue enroulée autour de ses pattes blanches.
- Tu es bien l'une des premiers faisant partie d'un autre clan que le mien qui ne se moquent pas... Admis-je avec un petit sourire à la fois triste et reconnaissant. Par-contre... ne crains-tu pas ce que les autres félins pourraient penser de toi, en sachant que tu es... amie avec un chat domestique ? Demandais-je en hésitant sur le mot "amie".
Après tout, nous ne nous connaissions qu'à peine !
Les flocons s'accrochant à mon pelage, je me levais et secouait ce dernier avant de me rassoir, la queue à nouveau ramenée sur mes pattes avant.

Il m'offre un petit sourire, et je me demande ce qui va suivre, car j'entraperçois presque un nuage d'orage dans ses yeux verts, un air tracassé occupe ses traits, ou du moins, ce qu'il me semble en être un, s'il veut m'en parler, il le ferra, j'attend donc.

- Tu es bien l'une des premiers faisant partie d'un autre clan que le mien qui ne se moquent pas...
Il affiche un sourire, petit, plutôt reconnaissant, mais je sens bien que ça, c'est la partie positive de la chose, bien qu'elle ne le soit pas vraiment. Il poursuit;
- Par-contre... ne crains-tu pas ce que les autres félins pourraient penser de toi, en sachant que tu es... amie avec un chat domestique ?
Il se lève, se seccout, et se rassoit ensuite, ayant d"logé quelques flocons de son poils rougeoyant.
Il à dit amie ? Ma première réaction est de sourire, mais devant son drôle d'air tout triste, je me dépêche à répondre, car de toute façon, pour ça, je n'ai pas à réfléchir.

- Je pourrais être ta soeur, ton amie, ou autre que je n'en penserais pas moins ! Qui sont-ils pour m'imposer quoi que ce soit ? De vieux chats bornés et stupides ! Et puis, que peut on dire sur moi ? L'étrange chatte au regard vicieux ? La fourbe ? Celle qui reste souvent seule ?
Je reprend mon souffle, calme ma voix qui augmentait au fur et à mesure, et reprend plus posément.
- Jamais, je dit bien jamais, je ne laisserais quiconque m'ôter le peu d'amis que j'ai, et tu en fais partis, j'ajoute, en souriant, alors prépare à toi à me supporter ! Et ce serait plutôt à toi, d'avoir peur des rumeurs.

Je tais qu'on me pense diabolique, que mes yeux soient en cause ou pas, mais vu mon histoire étrange, je ne parlerais même pas de mon passé, on peut tout penser, et d'ailleurs, qu'ils pensent ce qu'ils veulent, moi, je leurs ris au nez... Et je ferais pareil, non, bien pire à qui s'en prend à mes amis.
Je lui sourie, il me considère comme une amie, alors moi de même, et d'ailleurs, je lui suis redevable.. Il m'à sauvé la vie, je ne l'oublierais pas.

Elle me sourit, avant de dire, en haussant le ton à chaque mot :
- Je pourrais être ta soeur, ton amie, ou autre que je n'en penserais pas moins ! Qui sont-ils pour m'imposer quoi que ce soit ? De vieux chats bornés et stupides ! Et puis, que peut on dire sur moi ? L'étrange chatte au regard vicieux ? La fourbe ? Celle qui reste souvent seule ?
Elle reprit son souffle et reprit, plus posément :
- Jamais, je dit bien jamais, je ne laisserais quiconque m'ôter le peu d'amis que j'ai, et tu en fais partis, alors prépare à toi à me supporter ! Et ce serait plutôt à toi, d'avoir peur des rumeurs.
Je souris amusé.
- Je pense que je pourrais supporter quelques rumeurs en plus... Plaisantais-je. De toute manière j'ai pas grand chose à y perdre...
Je lui souris à nouveau.
Je me fichais pas bien mal des rumeurs... Ce n'était que des légendes qui passaient d'une oreille à une autre. Et la plupart n'étaient que mensonges !

[ Désolée, c'est un peu court... ]

Le chat roux, en face de moi, commence à sourire, un sourire plutôt amusé, mon comportement doit être inhabituel, ou tout simplement comique, je ne sais pas trop.. Il me dit ensuite;

- Je pense que je pourrais supporter quelques rumeurs en plus...
Un sourire amusé franchit aussi mes babines, avant qu'il ne poursuive, laissant tombé sa plaisanterie pour un ton plus sérieux.
- De toute manière j'ai pas grand chose à y perdre...
Sa tirade me rend un instant triste, plus grand chose à y perdre.. Ce n'est pas joyeux, ni encourageant, mais il sourit tout de même, alors je choisie de ne pas relever cette drôle de phrase toute triste.

Je me mets à penser, maintenant, nous sommes amis, c'est dit, mais que savons-nous l'un de l'autre ? Ma tête doit se pencher légèrement sur le côté, comme il m'arrive de le faire quand je réfléchie, un drôle d'automatisme venu de je ne sais où, la tête surement penchée, donc, je rassemble tout ce que je sais de lui. C'est un guerrier, et plutôt bon, d'ailleurs, vu qu'il à chassé à lui seul un blaireau. Il à le pelage roux et les yeux verts, physiquement, il me fait un peu penser à Pelage d'Automne. Aussi, il s'appelle Flamme de Rubis, c'est un guerrier qui vient du clan des arbres. Il est gentil, mais à l'air habitué aux moqueries, et semble souvent rejeté à causes de ces origines, en effet, il serait né chat domestique, mais je ne comprends pas ces chats, lui n'à rien fait, et est un très bon guerrier, qui semble loyal envers son clan. Je me demande pourquoi les chats sont parfois comme ça.. Pour une simple histoire d'arbre généalogique, ils deviennent aigres et bas, presque méchants.. Je décide donc de lui poser quelques questions, et de le laisser m'en poser, dans les deux sens, comme l'amitiés que je souhaite avoir vraiment acquéris, je déclare donc;

- Au faite.. Combien de lunes à tu ?

J'espère ne pas avoir été indiscrète, et attends qu'il me réponde et me pose à son tour une question.

Elle sembla pensive un long moment, la tête légèrement penchée sur le côté. Le silence régnant n'était pas pesant, loin de là. Ce silence était agréable, et bienvenue. Je pouvais réfléchir sans éterniser le silence entre deux phrases.
Les flocons continuaient de tomber, et un sapin, près de nous, menaçait de laisser tomber un gros paquet de neige devenu trop lourd pour ses branches. Je n'y prétais pas plus attention, car Poison Versatile prit la parole :
- Au faite.. Combien de lunes à tu ?
- 18 lunes, et toi ? Répondis-je avec un petit sourire gené.
Elle était très certainement plus vieille que moi, et je me sentis soudain légèrement mal à l'aise. Quoi que je pouvais me tromper.
Je décidais de ne rien cacher de moi, et j'espérai qu'elle ferait pareil. Après tout, elle était l'une des rares qui ne me rejetaient pas, et ce serait une petite manière de la remercier. Je lui souris à nouveau, avant de secouer une oreille sur laquelle un flocon intrépide s'était posé.
Soudain, un craquement retentit, et la branche du sapin laissa tomber un gros paquet de neige. Heureusement, nous n'étions pas assez proche pour le recevoir sur la tête...

Il me répondit presque aussitôt, sans se précipiter pour autant, une discutions normale, avec des temps silencieux, propices à la réflexion, mais la chose n'avait pas l'air de l'énerver ou autre, au contraire, il en semblait même content, pour une fois qu'on allait à mon rythme, dans cette forêt, je ne m'en plaignais pas !

- 18 lunes, et toi ?

Il eu un air gêné que je ne lui connaissais pas, mais à vrai dire, je ne le connaissais pas, ou du moins si peu, que je ne me voyais pas penser ça, je changerais donc ces thermes plutôt inappropriés pour; que je ne lui avais jamais vus, et sans savoir pourquoi, bien qu'essayant de comprendre, je me retrouvais à devoir abandonner, dans l'impasse, et décidais donc d'essayer tout cela plus tard, quand des idées me viendrait, car là, pour tout dire, je séchais. Je me rend ensuite compte qu'il m'à posé une question, et donc, je tâche d'y répondre au plus vite, après ses quelques courts instants de réflexion. D'ailleurs, je ne l'aime pas cette âge. Trop peu grand, et aussi, presque macabre compte des lunes, je secoue doucement ma tête, comme pour chasser mes pensées, et lui réponds.

- Et moi seize.

Pour une fois, je suis plus jeune, pas de beaucoup, mais plus jeune tout de même. C'est d'ailleurs plutôt rare.. Je suis plutôt la plus âgée, celle qui endosse le rôle de protectrice ou de responsable des autres, parfois sans même m'en rendre compte. Sans qu'on m'ai rien demandé. Mais sa va, la situation ne me pèse pas, j'ai bien le temps de les acquérir, ces nombreuses autres lunes, non ? Puis je repars à un flottement, un de ces moments silencieux propice à la réflexion, où chacun pense, réflechit, met de l'ordre dans ses idées ou que sais je, le moment où, la nature semble englober mes pensées, les rendant plus vives et plus vraies, le moment où elle reprends ses droits, et au même moment, comme pour illustrer mes drôles de pensées, voilà une branche qui cède sous le poids écrasant de la neige, neige qui tombe encore.

Elle sembla à nouveau pensive, ce qui eu pour effet de me faire sourire. Elle répondit néanmoins, avec un léger empressement :
- Et moi seize.
Je m'étais donc trompé, elle était plus jeune que moi. Je remarquais alors que les flocons devenaient moins nombreux et plus petits, mais ce n'était peut-être qu'une impression. L'effluve d'un lièvre me parvint, non loin de là. Comme cela faisait un bon moment que nous étions là, je commençais à avoir un peu faim. Néanmoins je ne l'avouerais que si elle voulait manger quelque chose, elle aussi. Je lui proposais donc :
- Tu as faim ? Il y a un lapin non loin.
Je lui souris gentiment.
Elle haussa les épaules, ce que je pris pour un oui. Je me levais donc, et m'éloignais sans bruit, après avoirs secouer mon pelage auquel s'étaient accrochés des flocons blancs. Je me mis en position du chasseur, et m'approchait d'avantage du lièvre. Je bondis, silencieusement, et tuait le lapin d'un coup de crocs. Je le ramenait auprès de mon amie, avec un petit sourire.
Je me demandais si nous enfreignions le Code du Guerrier, en mangeant ensemble... Mais après tout, pour une fois que j'avais une amie d'un autre clan... !

[ Désolée, j'ai un peu décidé pour ton chat, mais je savais pas quoi faire d'autre :/ ]

Une petite lueur de surprise apparut dans ses yeux suite à ma déclaration, lueur qui vacilla avant de s'éteindre rapidement, il regarda ensuite les flocons, et je suivais son regard. Ceux-ci s'amoindrissaient en même temps qu'ils étaient plus fin, je pensais que bientôt, il ne neigerait plus, et que le fin voilage du ciel s'écarterait doucement, laissant entrevoir son bleu presque vif, quoique gelé. Un coup de vent apporta une nouvelle senteur à mes narines, une senteur animal, et plus précisément une proie, un lièvre. La bonne odeur était tentante, et de plus, j'avais déjà été chasser le matin, je pouvais donc me permettre un petit repas.. Je jetais un coup d'oeil vers Flamme de Rubis, qui lui aussi avait senti l'odeur.
- Tu as faim ? Il y a un lapin non loin.
Ce n'était que ce que j'attendais, j'haussais les épaules puis hochais donc la tête, lui rendant son gentil petit sourire, contente de cette belle amitié.
Il parut donc vouloir se charger de l'affaire, et je m'installais bien dans la neige fraîche, écartant son surplus du même geste. De là ou j'étais je pouvais observer ses faits et mouvements.. Il s'éloigna doucement, à pas feutré, ne perdant pas de vue sa proie, qui ne le voyait pas, le vent était dans son sens, et m'amenais l'odeur du matin, fraîche et douce, emplie de rosée, et celle du lapin, et de son fumet appétissant. Ainsi positionné, il s'avança donc encore, avant de n'être plus qu'à quelques longueurs de queue du lapin qui mangeait encore, sans se douter de son destin imminent. Flamme de Rubis bondit, et tua l'animal, avant de le ramener, un petit sourire sur ses lèvres, sourire que je lui rendait, avant d'inspecter le lapin. Il était de taille moyenne, et assez gros pour la saison, il nous nourrirait tout deux. C'était la première fois que je mangeais avec un autre chat que ceux de mon clan, et surtout, avec un si bon ami ! Je commençais donc à séparer la carcasse en deux parts, avant de lui glisser un
- Merci !
Reconnaissant et de lui pousser sa part du bout du museau, avant de m'atteler à la dégustation de la mienne, qu'il était bon ce lapin ! Je m'arrêtais quand même assez vite, sinon de suite, me léchais le museau et regardais mon ami.

[HS: C'est rien ^^, et puis comme ça, sa fait avancer le rp !]

[ Ohw, chuis dans ta signature //SBARFF// ]

Elle me rendit mon sourire, avant de regarder le lièvre des neiges. Ce dernier était assez dodu pour la saison et de taille moyenne. Je déposais la proie au sol, et elle commença à séparer le lapin en deux part avant de m'en donner une.
- Merci ! Dit-elle, reconnaissante.
Elle commença à dépecer sa part, avant de déguster la chair tendre. Elle sembla satisfaite du goût du lapin, et j'eu un petit sourire avant d'attaquer le dépeçage de ma part. Je ne fis pas attention, mais je remarquais qu'elle s'était arrêtée et me regardais. Je relevais la tête, un peu surpris. Je léchais mes babines ensanglantée, couleur qui, pourtant, se confondait légèrement avec mon pelage.
- Quoi ? Demandais-je alors qu'elle ne me lâchais pas des yeux.
Mon ventre criant encore famine malgré le repas sous mon museau, je repris une petite bouchée que j'avalais rapidement avant de relever les yeux dans ceux de Poison Versatile. Je léchais à nouveau mes babines, effaçant les traces pourpres qui les maculaient. Avais-je une tâche sur le museau ?

[ sorry, c'est court o/ ]

[Et oui ! C'est rien tu sais.]

Il releva doucement sa tête, l'air surprit, il lécha ensuite ses babines rouges de sang, couleur qui se mêlait étonnement bien avec son pelage de feu.

- Quoi ?

Il est vrai que je ne le lâchais pas des yeux, et pour cause, je réfléchissais. Oh, pas que cela changea de d'habitude, mais il occupait ici mes pensées, et je me posais une question, question que je ne tarderais pas à lui poser, mais avant, il reprit une bouchée de sa part du lapin, avant de se lécher une fois de plus le museau, enlevant la teinte rouge carmin de ses babines.

- Oh rien. Je me demandais juste.. Comment peut-on dire des choses sur toi ? Tu es si gentil ! On doit vraiment être mauvais pour vraiment penser quelques mots des rumeurs qui circulent..
Je secouais ensuite ma tête, pensant à la non-logique ou au vide qui habitait la boîte crânienne de certains. Les pauvres, je les plaignais, et pas qu'un peu oui, car s'ils ne pouvaient pas voir à quel point ce chat était gentil et amical, à quel point il était normal, et aussi loyal sinon plus que d'autres chats ! Vraiment, rien de bon à être eux, ou à le vouloir !
Mon exclamation était des plus franches, et je la lui avait dite, parce que je n'aurais pas aimé le laisser dans le vague, surtout vu la manière dont pendant quelques instants je l'avais regardée, pensive, il aurait aussi put imaginer de mauvaises pensées de ma part, et je me refusais à laisser croire cela à un ami !
Je recommençais donc à manger, plus tranquillement cette fois, délectant l'arôme de la viande, et la fraîcheur du sang sur mon palais, ce repas était vraiment le bienvenu ! J'adressais un sourire à mon ami, et finissais ma part de lapin.

- Oh rien. Je me demandais juste.. Comment peut-on dire des choses sur toi ? Tu es si gentil ! On doit vraiment être mauvais pour vraiment penser quelques mots des rumeurs qui circulent.. Dit-elle.
Elle secoua la tête avant de recommencer à manger, pendant que je restais la tête levée. Je regardais le sol, pensif. C'était bien la première chatte d'un autre Clan qui me disait en face qu'elle me trouvait gentil. Au fond cela me touchait beaucoup. Finalement, peut-être que je trouverais ma place dans cette forêt. Peut-être une place appart, séparé des rires moqueurs par quelques amis, mais je trouverais peut-être le rôle que j'avais à jouer ici. Je souris à la jolie chatte avant de me remettre à manger, sans me presser, savourant la chair tendre. Chair que j'avais rarement été aussi ravi de partager avec quelqu'un d'autre que Pétale de Fée.
Tellement peu de chats me comprenaient que cela en devenait parfois inquiétant... Poison Versatile disait vrai, ils devaient vraiment être mauvais pour penser ces rumeurs et les colporter.

Lorsque nos parts furent terminés, nous enterrâmes les os à un endroit où on ne tomberait pas dessus par mégarde. Je savais qu'on pourrait nous accuser de trahison si on découvrait ces restes et pour cette raison, il nous fallait soigneusement les cacher. J'offre un sourire à Poison Versatile, après m'être lécher les babines ensanglantées.

Après ma phrase, des plus franches, il eu l'air pensif, et fixait le sol d'un air absent. Peut être que je l'avais gênée ? Ou bien fais penser à de mauvais souvenirs ? A des chats comme Patte du Lierre Verdoyant ? D'ignobles matous imbus d'eux mêmes et complètements débiles, s'arrêtant sur des préjugés idiots.. Je me mordais la babine, consciente que je lui faisais peut être penser à quelques tristes histoires ou rumeurs dont il pouvait être victime. Mais ensuite, il releva sa tête et me souris; un sentiment de soulagement m'envahie alors, et je m'autorisais à sourire aussi, rassurée et ainsi déculpabilisée pour le moment. Je le regardais donc finir sa part, il ne prit pas bien longtemps, et j'en profitais pour regarder le paysage changeant, le ciel se dégrader lentement, se grisant lambeaux par lambeaux, fragments par fragments.. Les nuages s'étiolant pour laisser entrevoir le presque blanc du ciel. Ce ciel collait bien à cette journée. Du moins, je trouvais. Comme une lueur secrète s'échappait de l'ensemble, ou du moins, il me semblais l'y trouver.
Nous enterrâmes alors soigneusement notre repas, veillant à bien cacher les os et les restes de viandes du lapin; qui sait si quelqu'un les y découvraient, et surtout, ce qu'il en penserait, nos odeurs étant présente, bien que sans doute pas très distincte. Peut être penserait on à une trahison ? A un lourd secret et à des plans sanguinaires ? A de puissants renversements à prévoir ? J'en frissonnais presque, avant de me décider à freiner cette imagination trop débordante et pour cette fois, peu rassurante.
Après quoi, je regardais mon ami, qui lui me sourit une nouvelle fois, m'en créant un, avant de sur-lécher ces babines rougies par le repas, et je m'étonnais qu'elle pussent l'être encore, celles-ci ayant été essentiellement carmins, de cette même teinte, durant le repas, et ayant à chaque fois effacés d'un coup de langue..
- Flamme de Ronce, je suis vraiment contente d'avoir parlé avec toi, et aussi, je l'espère bien, de m'être fait un ami aussi gentil ! Alors merci !

- Flamme de Rubis, je suis vraiment contente d'avoir parlé avec toi, et aussi, je l'espère bien, de m'être fait un ami aussi gentil ! Alors merci !
- Tu n'as pas à me remercier, Poison Versatile. D'ailleurs je ne vois pas pourquoi tu le fais ?
Il était normal que je sois son ami puisque je n'étais pas son ennemi et que je la connaissais. Et puis, elle était gentille et semblait comprendre ce que je ressentais... Elle n'était pas née domestique, j'aurais pu le jurer, mais elle semblait me comprendre tout de même. Je souris en y songeant. Cela me redonnait un peu d'espoir. Enfin quelqu'un qui semblait comprendre mon calvaire, mes pensées et mes sentiments !
Mon attention revint sur la jolie chatte qui semblait réfléchir sur sa réponse. Je la laissais faire, pensif moi aussi. L'après-midi était bien installé, et je risquais d'arriver en retard pour la patrouille du Crépuscule... Je me mordis la lèvre, inquiet, attendant la réponse de ma nouvelle amie.
- Heu... Poison Versatile ? Je dois partir à présent... Je dois participer à la patrouille du Crépuscule, et je ne dois pas arriver en retard... dis-je en hésitant un peu.

Aussitôt ou presque après a déclaration, il enchaînait;

- Tu n'as pas à me remercier, Poison Versatile. D'ailleurs je ne vois pas pourquoi tu le fais ?

Gentil, vraiment. Pourquoi je le fais ? Bonne question, à laquelle je répond de suite;

- Simplement car de nos jours, trouver quelqu'un d'aussi gentil et qui accepte de suite mon amitié.. C'est plutôt rare.

Je garde ensuite mon sourire, quoiqu'il est peut être un tantinet rétrécis, mais m'efforce de le garder, car non, je ne peut pas être si malheureuse, oui, l'histoire de ma famille est plutôt.. dramatique. C'est peut être ma faute, oui, du moins je le crois, mais j'ai des amis. Une poignées d'amis qui sont là pour moi, même si je ne montre pas vraiment de signes de faiblesses, préférant évidemment épauler qu'être épaulée. Mon sourire à toute les raisons ou presque de rester, alors je le maintient comme il était, de sorte qu'on ne remarque pas sa faiblesse momentanée. Tiens, il ne me répond pas de suite ? je relève les yeux, et le vois, qui semble pensif, je choisie donc de le laisser à ses pensées, et m'en vais aux miennes.
Je repense à la manière dont nous nous sommes rencontrés, en décadence totale avec les autres.. Comme ce regard particulier, cette belle teinte verte, relevée d'une étrange lueur que je n'ai jamais vue ailleurs. Puis il semble sortir de ses pensées, et je me fais alors plus attentive, juste pour l'entendre dire;

- Heu... Poison Versatile ? Je dois partir à présent... Je dois participer à la patrouille du Crépuscule, et je ne dois pas arriver en retard...

Il semble hésitant et je le comprends, je n'ai moi aussi jamais vraiment réussie à dire au revoir.

- Ah oui, désolé, j'espère que nous nous reverrons bientôt !

J'espère aussi que je ne vais pas le mettre en retard, je m'en voudrais..

- Ah oui, désolé, j'espère que nous nous reverrons bientôt !
- Ce n'est pas de ta faute... Répondis-je avec un sourire désolé. Je l'espère aussi, Poison Versatile. Au revoir.
Un dernier sourire et je tournais les talons, hésitant toujours légèrement. Je me retournais mais elle me tournais déjà le dos pour rentrer à son territoire. Alors je continuais mon chemin, reprenant mon allure habituelle, rapide et silencieuse. Je parvins au camp rapidement, tout juste à l'heure et je me joignis aux rangs de la patrouille. Nuage de Fougère se joignit à nous avec son mentor, et nous partîmes en patrouille.

[ Rp fini ? Tu lock ? À moins que tu ne veuille répondre =P ]

[J'aurais locké.. Mais répondre est trop tentant !]

J'attends une réponse, assez nerveusement je dois dire, car s'il est en retard, se sera mon unique faute. Un sourire plutôt désolé se peint bientôt sur ses babines, et il me répond;

- Ce n'est pas de ta faute... Je l'espère aussi, Poison Versatile. Au revoir.

Comme un tressaut au fond de moi me sort de mes pensées, et je trouve d'autant plus adorable qu'il à vraiment l'air désolé, et que dans sa voix, je perçois une note elle aussi désolée, et sans même que je ne doute de ses paroles, j'en viens à espérer que nous nous revoyons. Et surtout, bientôt.. Le plus vite possible. Un micro-sourire doit apparaître sur mes lèvres, et je me surprend presque à vouloir hâter le jour, hâter le soleil de se lever, hâter le jour prochain d'arriver, alors que pourtant, rien n'est dit, rien n'est fait, et surtout, rien n'est sur. Après un dernier sourire, il se tourna, et s'en alla, je le regardais partir un instant, ravalant un soupire qui n'avait rien à faire ici, avant de moi aussi m'en aller, murmurant un petit;
- Au revoir..
Que le vent fit sans doute disparaître, et je rentrais bien vite à mon camp, sans faire attention à la petite déception qui me tiraillait, qui me murmurait de temps à autres; pourquoi ne s'est-il pas retourné ? Que je rabrouais à chaque fois assez abruptement, mais que je rabrouais toujours, arguant qu'il devait déjà être en retard, et peut être me maudire silencieusement, pour un retard inexplicable à la patrouille crépusculaire.. Je me mord les babines doucement, puis soupire, pourquoi me puis-je pas arrêter d'y songer ?