Doucement le vent chante, l'arbre tranquillement li réponds. Alors tout deux dans un son harmonieux, font part de leur son mélodieux à cette forêt enchanteresse.

J'avance, encore et encore... Je suis perdue, il fait tout noir, il a toujours fait noir, et ce sera toujours pareille. Sauf que cette fois c'est différent. Habituellement je perçois, mais là, rien ne me parviens. L'odeur d'une forêt ne peut disparaitre ainsi ?! Non, je ne pense pas, sinon les anciens m'en auraient parlé, ce n'est pas une chose anodine tout de même ? Tout à coup, quelque chose se brise, un tremblement de terre, le sol gronde sous mes pattes. Je panique, j'ai peur, je ne comprend pas. Puis tout s'arrête, alors j'entends une voix qui m'apelle.
-"Petite Apogée ! Petite Apogée."
Cette voix se tait soudain. Alors mon esprit demande "Maman ?" Aucune réponse. Alors je me réveille dans une tanière. Un réveil brusque, j'ai les idées toutes embrouillées. Je reste un instant dans une position inconfortable, puis je comprend que j'étais en train de rêver. Je soupire, j'aurais vraiment souhaité entendre la voix de ma mère... si douce et rassurante... Une larme perle au coin de mon oeil. Tout doucement, perle scintillante, tu glisse sur mon pelage, puis tu disparait loin de mes sens sur la terre de ce monde invisible. Je me relève lentement, dans la pouponnière, les tas de mousse parfois mal empilés risquent de me faire chuter. Il n'y a personne avec moi, je suis la dernière née du clan, les reines occupées ailleurs, ne me surveillent que rarement. je M'ébroue dans une geste violent, puis je m'assois, et aplatit mon pelage indiscipliné. Je sors rapidement, discrètement, je longe le buisson qui me protégeait des intempéries de la nuit. Ce chemin, je le connait par cœur, c'est maman qui e l'avais "montré". Son odeur, vague souvenir fugace, est encore là... Alors par ce passage que moi seule emprunte, je file à l'anglaise sans rien dire à personne. Une fois que je suis enfoncée dans la forêt, je m'arrête, je respire. Les oiseaux chantent, crient, me remarquent s'enfuient. Il est vrai que je suis censé être un prédateur, mais jamais je ne pourrais en attraper cela ne fait aucun doute. Les odeurs d'une forêt bourgeonnante me parviennent. J'aime la saison des feuilles nouvelles, car tout autour de moi se renouvelle. Je me remet à marcher, mes moustaches caressées par le vent et les fougères frisonnent. Mes pattes évaluent la dureté du terrain. Mon odorat se concentre sur la faune et la flore, mes yeux plongés dans les ténèbres, ne sont qu'un souvenir maudit. Petit à petit les odeurs change, j'hume de nouveau l'air, je ne sens plus l'odeur du clan de l'Eau Vive, de mon clan. Je m'arrête un peu paniquée, je continue de flairer. Rien. Le cœur battant, je trottine, cherchant désespérément ou je suis. Pourquoi fallait-il toujours que je me mettes dans de pareilles situations. Affolée, je ne remarque pas la pierre devant mes pattes et je me vautre lamentablement.Je tombe sur quelque chose de chaud et de mou, un truc à l'odeur de félin....

[pour comprendre pourquoi j'ai une blessure :icicomme on a toujours pas fait ce RP à la pierre de lune je pense que ça sert à rien d'attendre]

Cela fait à peine deux jours qu'on m'as soigner mais j'en ai déjà assez. C'est vrai que sortir sans qu'on te l'autorise c'est pas bien, mais quand ton mentor te dit que ça ira sûrement mieux dans quelques heures ça fait rager. C'est pour ça que je sort. Je ne connais que mon territoire et comment aller au ruines, donc je me dirige vers celles-ci, et arrivée là bas je cherche une pierre pour m'allonger derrière. Je contemple le paysage, et admire les guerriers disparus du Clan des Etoiles.
Ah, ça fait du bien de se retrouver seule pour penser, loin du brouhaha du camp, mais aussi loin de chez moi là où je me suis toujours sentie bien. Et puis il faut bien changer de temps en temps !
Tiens il fait noir j'avance mais je ne sens rien. Je ne crois pas que ce soit moi car j'ai l'impression d'avoir rajeuni de quelques lunes.

-"Petite Apogée ! Petite Apogée."

C'est bien ce que je me disais, ce n'est pas moi ! Mais comment…
Tiens je suis réveillée ! C'était quand même bizarre, peut-être un aperçu de mes rêves de guérisseuse…
Ah c'est quoi qu'est sur moi !!

-Qui est-ce ?

[privé pour moi ,je crois ^^ !]

Cette voix résonne. Celle d'un animal, une chatte, je le sais car elle est aigüe. Dans son intonation, j'entends de la surprise, elle semble aussi être froissée. Je ne sais pas trop comment je suis tombée sur elle, mais j'essaye de me remettre sur mes pattes. Je tombe lourdement sur le sol, en couinant. Je cligne plusieurs fois des paupières et me rassois plus gracieusement. Je venais juste de faire ma toilette, et, de nouveau, mon pelage devait être couvert de poussières. Je me remet en face de la chatte, qui s'est déjà relevée, et semble me regarder. Je la renifle bruyamment, son odeur est forte, elle m'est familières. Certains chats rentrant de patrouilles la portaient hier. Je ne sais pas de quel clan elle viens, je ne sais pas si c''est une solitaire, mais elle ne semble pas être une domestique. Je suis dans un lieu inconnu, avec un chat potentiellement dangereux. Je sais qu'à son odeur, douce, aux arômes anciens de lait, qu'elle doit être encore jeune. C'est certain, elle est plus âgée que moi, et représente une menace tout de même. Je ne sais pas comment je dois réagire, alors dans un reflexe premier sans réfléchit, je me penche en avant et m'exclame la gorge nouée.
-" Pardon, je suis désolée, je n'ai pas fait attention, je suis un peu maladroite !"
Mes oreilles frôlent son pelage soyeux. Je sens son souffle chaud sur ma nuque. Je ne l'imaginais pas si près, et elle me semble si grande ! J'ai envie de savoir à quoi elle ressemble, mais de peur de lui paraître impolie, je me redresse, et m'éloigne un peu d'elle. Je ne sais pas pourquoi, mais mon cœur se gonfle d'admiration. Je crois que je parle à une apprentie ! Je n'ai encore jamais rencontré un chat d'un autre clan, encore moins une apprentie ! Je sors si rarement dans ma prison de feuillages, que je ne peu m'empêcher de ressentir un très grand respect à son égard. Et puis, dans son attitude, et dans l'odeur qu'elle dégage, elle ressemble à notre guérisseuse. Je respire des parfums de plantes qui ne me sont pas inconnus. Vu que je ne la voie pas, je la renifle une nouvelle fois, plus bruyamment encore. Une légère odeure de sang séché, recouverte de plantes médicinales sans doutes. Alors, vu que nous étions restées un instant dans le silence, je m'exclame joyeusement.
-" Je m'appelle Petite Apogée, je suis membre du clan de l'Eau Vive. Je me suis enfuie de la pouponnière. Est-tu apprentie ? De quel clan est-tu ? Tu est une ennemie, ou alors ne me veux-tu pas de mal ? Tu t'es blessée ? Est-tu une apprentie guérisseuse ?
Puis je m'arrête gênée. Maman m'avais dit qu'il ne fallait pas importuner les étranger de trop de questions.
-" Pardon, je suis un peu curieuse. Une dernière question, puis-je toucher ton pelage ???