Patrouille de chasse (ouvert à tout le monde)

Je sortis du gîte du guérisseur agacée et m'assis à même le sol dans un coin de la place centrale. Une petite brise parcourue l'espace et je relevais le menton les yeux fermés. Inspirant profondément je guettais un signe de nos ancêtres mais rien ne vint. Ouvrant les yeux je soupirais et me léchais l'épaule. Mon ventre gargouilla et je souris. On ne dérogeait pas à sa condition d'être vivant je n'étais pas un chat constitué de la sagesse des étoiles et il me fallait me nourrir... tout comme mon clan. Je me remis sur pattes appréciant la douceur de l'herbe sous mes pattes et me raclais la gorge avant de prendre la parole :
<< Chers membres du clan de la cascade de l'eau vive, je compte mener une patrouille de chasse, des volontaires pour me suivre ? >>
L'oeil brillant et le pelage lustré je me tenais droite et fidèle à mon habitude je m'étais exprimée d'une voix douce et ferme. Hors de question de révéler pour le moment le mutisme dans lequel c'étaient enfermés nos ancêtres. Je contemplais tour à tour les museau tournés vers moi et peu à peu des miaulements s’élevèrent pour approuvé ma décision d'autre pour se joindre à la patrouille.

Pelage d'Automne était assis devant la tanière des chasseurs et regardai le ciel. Comme il aimait cette sensation de bien-être et de sérénité. Si il le pouvait il passerai sa vie a regarder les nuages cotonneux danser dans le ciel. Il songea a sa mère, décédé de puis de nombreuses lunes déjà. Il soupira, devenir le meilleur guerrier que cette forêt n'ai jamais connue était une tache bien plus ardue qu'il l'avait imaginé plus jeune. Il soupira, rien n'était facile, naturellement, mais il y a des jours ou tout serai mieux si la vie était facile. Tout a coup il entendit un gargouillis, il se retourna, et mis un certain temps pour comprendre que 'était son propre ventre qui gargouillais de la sorte. Pelage d'Automne se leva, se dirigea vers la réserve de gibier croisa, Etoile de Lumière. Elle avait l'air agacé, il se demandait pourquoi. Etoile de Lumière était son idole, il la respectait plus que n'importe qui. Il allait prélever un campagnol bien dodu quand un appel lancé par son chef résonna dans le Camp.
- Chers membres du clan de la cascade de l'eau vive, je compte mener une patrouille de chasse, des volontaires pour me suivre ?dit-elle d'une voix douce mais ferme.
Pelage d'Automne se redressa, il avait une occasion de montrer a Etoile de Lumière ce dont il était capable. Il se racla la gorge et annonça d'une voix claire :
- Je serai heureux de partir avec toi, Etoile de Lumière.
Pelage d'Automne inclina sa tête en signe de respect et alla se ranger près de sa chef.

Je sortis du gîte du guérisseur agacée et m'assis à même le sol dans
un coin de la place centrale. Une petite brise parcourue l'espace et je
relevais le menton les yeux fermés. Inspirant profondément je guettais
un signe de nos ancêtres mais rien ne vint. Ouvrant les yeux je
soupirais et me léchais l'épaule. Mon ventre gargouilla et je souris. On
ne dérogeait pas à sa condition d'être vivant je n'étais pas un chat
constitué de la sagesse des étoiles et il me fallait me nourrir... tout
comme mon clan. Je me remis sur pattes appréciant la douceur de l'herbe
sous mes pattes et me raclais la gorge avant de prendre la parole :
<<
Chers membres du clan de la cascade de l'eau vive, je compte mener une
patrouille de chasse, des volontaires pour me suivre ? >>
L'oeil
brillant et le pelage lustré je me tenais droite et fidèle à mon
habitude je m'étais exprimée d'une voix douce et ferme. Hors de question
de révéler pour le moment le mutisme dans lequel c'étaient enfermés nos
ancêtres. Je contemplais tour à tour les museau tournés vers moi et peu
à peu des miaulements s’élevèrent pour approuvé ma décision d'autre
pour se joindre à la patrouille.
- Je serai heureux de partir avec toi, Etoile de Lumière.
La voix s'éleva parmis le joyeux brouhaha qui régnait dans le camp. C'était Pelage d'Automne qui venait de parler je le regardais et hochais la tête pour lui signifier que j'avais entendu et que je le remerciais de sa proposition.

Sa ne faisait pas longtemps que j'étais levé, et sans savoir pourquoi je n'avais pas fermé l'oeil de la nuit, ou plutôt si, malheureusement, mais pour me réveiller avec une vision d'horreur, je commençais à croire que je ne serais jamais en paix, jamais, j'avais soupiré, lasse, puis m'étais levé, et sans y penser, m'étais rendue en pleins milieu du camp, pour ne pas savoir quoi faire, je m'étais donné deux-trois coups de langue sur le poitrail, histoire de ne pas avoir l'air de sortir de mon petit nid de mousse, et surtout de me réveillé, de mettre un espace entre la nuit et le jour, entre mon insomnie et une journée assez chargée, du moins, je m'arrangerais pour la chargé, aujourd'hui plus qu'un autre jour, j'entendis à peine la voix de notre chef, et je m'approchais, pendant que les mots faisait sens dans ma petite tête, et sans réfléchir, je me proposais, première activité d'une journée chargé.

- Moi aussi, j'aimerais bien vous accompagnez.

Miaulement calme et serein pour un chat calme ? Je ne sais pas qui eu put croire à ça, mais toujours est-il qu'on ne vit rien et qu'on ne m'en parla pas, je devais donc avoir l'air de tout les jours, et non l'air angoissé que je me savais, je souriais pour la forme, une espèce de sourire distrait, tout simple, que j'affichais souvent quand j'étais dans mes pensées, quoi de mieux que le naturel pour cacher quelque chose ?

Notre chef nous regarda un instant, puis, apparemment satisfaite, déclara;
- Qu'il en soit ainsi, et que le clan des Étoiles nous protègent tous.

A ces mots, une étrange grimace aussi fugitive qu'inhabituelle s'installa sur ses traits, pour en disparaître aussitôt, pendant qu'elle sortait du camp en courant et gagnait en vitesse, et sans prendre la peine de vérifier si mon ami suivait, je m'élançais à la suite d'Etoile de Lumière, aussi rapidement que je le pouvais, sans pour autant me fatiguer. Elle se frayait un chemin droit, sans un détour pour éviter branchages ou épines, et je la suivait, déviant cependant devant de gros taillis de ronces ou d'épines, sachant mon pelage gonflé facilement emmêler, et ne souhaitant pas le moins du monde me retrouver coincée pour une si grande futilité que de suivre à une queue de souris presque le chemin de la chatte noire et blanche. Nous dépassâmes ensuite l'arbre-mort, dans un silence quasi parfait, chacun dans ses pensées ou ailleurs, la seule chose que je pouvais savoir étant le résultat, un calme ambiant, laissant aux rongeurs et autres animaux le loisir de meubler comme bon leur semblait ce silence, seulement interrompus ou presque par le chant d'un oiseau particulièrement agaçant, qui ne nous laissait pas faire un pas sans piailler. Quand notre chef ralentie, j'accélérais pour finalement comprendre notre destination; le ruisseau agité. Un endroit au moins aussi paisible et propice à la pêche, les autres animaux venant seulement ici pour s'abreuver, et la neige pouvant servir d'eau, les quelques autres qui n'hibernaient pas ne viendraient surement pas jusqu'ici. Le soleil se reflétait comme les étoiles du ciel la nuit dans l'eau, l'eau et ses vaguelettes bleutés. Je la rejoignais ensuite, veillant à ne faire aucun bruit, pour ne surtout, pas faire fuir sa proie, ne connaissant que peu de frustration plus grande que ça, on patiente, on la guette, on approche, quand un chat pataud viens, martelant le sol au possible, et fasse fuir la proie presque attrapée. Tout en prenant soin de garder mon ombre sur la terre, et qu'elle ne se reflète pas dans l'eau, je me préparais, un poisson filât, je le suivait des yeux, jusqu'à ce qu'il passe du côté de ma chef, alors je l'abandonnais, et en cherchais un autre, fixant sans ciller la surface trouble de l'eau, toujours en mouvement, comme bercée par la terre ou le vent. Un bruit d'eau, puis quelques éclaboussures m’apprirent que le poisson avait été pêché, il fut poser plus loin, pour éviter qu'il ne replonge, et enfin, quand le calme le plus parfait revint, je m'intéressais à l'eau, et surtout, aux mystérieux éclats que j'y apercevais, et sachant que les poissons ne tarderaient pas à approcher. J'attendais encore un instant, histoire que ma proie se rapproche un peu, pour être sure de ne pas la louper, et l'attrapais, celle-ci, surprise, se débâtie, et je manquais de peu de la lâcher, avant de la jeter sur la terre, plus loin, et de maudire cette bestiole si vive, je n'avais pas pêchée depuis quelques temps, et tout portait à croire que je me rouillais, dorénavant, je pêcherais plus souvent, mon premier poisson ainsi pêché, je repartais en quête de la lueur argenté.
[...]
La pêche était plutôt bonne, le tas de bestioles visqueuses et remuante s'immobilisant peu à peu, je jetais un nouveau poisson sur le tas, et m'arrêtais, contemplant un instant le tas, il y en avait bien assez pour le moment, Etoile de Lumière, qui n'avait pas dit un mot depuis qu'elle nous avait souhaiter bonne chance proposa de ramener nos proies au camp, ce à quoi je répondis à l'affirmative, avant de prendre le plus de poissons possible, ne pouvant alors plus parler, sous peine de recracher l'une des bêtes, vraiment, très élégant, je me contentais donc du silence, ne pouvant pas vraiment chasser, mais essayant tout de même, spectacle de maladresse surement risible, puis je posais mon tas, profitant d'un moment d'inattention d'une souris pour lui sauter dessus, et l'achever au plus vite, pour reprendre mon tas, et suivre les deux autres, qui ne m'attendaient pas.