Quand une Apprentie-Guérisseuse rencontre une Guerrière ennemie [PV: Poison Versatile.]

Nuage d'Automne se réveilla en sursaut. Ses longs poils roux étaient couverts de sueur,et,elle avait la bouche pâteuse.
* Encore ce cauchemar...* songea-t-elle.
L'Apprentie- Guérisseuse se leva,et lécha son pelage,dans lequel,des brindilles,et de la mousse étaient restés coincés. Puis,elle sortit de la Tanière de sa mentor,avant de s'asseoir devant,les yeux rivés vers le ciel.
Son regard émeraude était déjà perdu dans l'immensité de la toison céleste. Après quelques minutes assise comme cela,la petite Apprentie se souvint quelle n'avais plus de Menthe Aquatique.
- Quelle andouille! J'ai oublié d'en prendre,hier,quand j'étais au Lac! Zut! J'ai plus qu'a y retourner,maintenant! En plus,l'hiver se rapproche! Je n'aurait bientôt plus l'occasion d'en trouver!

Aussitôt dit,aussitôt fait. Nuage d'Automne se leva,ne prit pas le temps de manger,et fila à l'extérieur du camp,la queue haute. Elle trottina tranquillement à travers le territoire de son Clan,et arriva sans mal au Lac.

La belle surface lisse de l'endroit était magnifique. Nuage d'Automne se rapprocha,et lapa un peu d'eau,avant de se mettre en quête de Menthe Aquatique. Elle sentit l'odeur fraîche de la plante,assez rapidement,et coupa quelques tiges avec l'aide de ses crocs.

Une fois son travail achevé,la petite rouquine prit les plantes dans sa gueule,avant de sentir une odeur. C'était celle du Clan de la Cascade!

Le coeur de Nuage d'Automne commença à battre la chamade. Elle commença à courir,mais,trébucha par mégarde sur une racine,et s'étala sur le sol,laissa tomber ses précieuses plantes.
- Oh non!

Aussitôt,elle commença à ramasser les tiges,avant d'entendre des bruits.
- Qui est là?! miaula,inquiète,Nuage d'Automne.

Tiens, sa s'approchais..
Je me tapissais d'instinct dans les buissons, malgré que je sois en terrain neutre, les habitudes ont la vie dure, je me relevais quelque peu avant d'apercevoir la guérisseuse du clan de la foudre. A moins que ça ne soit l'apprentie.. Impossible de m'en souvenir, mais à sa taille, j'optais pour Nuage d'Automne. Tiens, l'automne inspire beaucoup on dirait.. Elle lapât quelques gorgés d'eau puis se mit en quêtes de quelque chose, je pensais à une herbe ou à une plante médicinale, vu que l'hiver approchait et qu'elle ne serait pas venue ici juste pour boire.. Enfin cette idée ne m'effleura pas sérieusement, passant directement à la trappe.
Bientôt, elle trouva se qu'elle cherchait, une plante qui trempait à demi dans le lac, brisant la surface lisse et uniforme et celui-ci par ces tiges vertes, un verts coupé par l'eau, mais un vert quand même.
Enfin, toujours est-il qu'elle en découpa plusieurs, les prient entre ces crocs, d'ailleurs elle en prit tellement que j'eu peur un instant qu'elle ne s’étouffa avec, mais heureusement, il ne lui arriva rien, mais d'un coup, elle devint toute étrange, et se mit à courir, puis trébucha, laissant tomber ses plantes, tout en lâchant un :

- Oh non !

Je venais aussitôt vers elle, et me retrouvais nez-à-nez avec quand elle s'immobilisa complètement ou presque, les oreilles tournés vers moi, avant qu'elle ne laisse échapper un petit miaulement, d'un air inquiet, qui manqua de peu de me fendre le coeur;

- Qui est là ?!

Je me baissais et ramassais ses plantes, avant de lui répondre, la bouche quelque peu encombrée.

- Poison Versatile, du clan de la cascade d'eau vive comme tu as dut le sentir, tiens.

Et je lui tendais ces plantes, tout en me retenant de saliver, au cas où celles-ci pourrait être nocive, bien que j'en doutais, vu que Nuage d'Automne elle-même les avaient transporté dans sa bouche, mais bon, mieux vaut être prudente quand on ne connais pas, non ?

Elle prit doucement les plantes vertes, comme par peur que.. je la morde ? C'est ce que je ressentie, du moins, en tout cas, elle avait l'air plutôt étonnée..

- Merchi. Au fait,je suis Nuache d'Automne.

Les plantes n'étant pas pratique pour parler, je ne faisais aucune remarque, et de toute façon elle ne m'en laissa pas le temps, en se rectifiant presque aussitôt.

- Désolé,je voulais dire: Merci. Je suis Nuage d'Automne.

On comprenait bien mieux après rectification, mais j'avais déjà compris le principale avant, le décodage était plutôt simple.
Elle s'assit ensuite, et enroula sa queue autour de ses pattes, un petit geste anodin mais qui lui semblait habituel, sa longue queue touffue autour de ses petites pattes possédant encore un peu du duvet d'apprentis, vraiment mignon, me surpris-je à penser, mais il fallait l'avouer, cette petite était vraiment mignonne, avec ces petits yeux gris-vert, j'arrêtais de la fixer, de peur de la mettre mal à l'aise, déjà qu'elle ne semblait pas dans son élément !
Je la vit poser sa patte, la droite, celle du côté du lac, sur son petit tas de plante, qui sentait bon d'ailleurs, si bien que j'en avais le nez emplis de sa senteur, quelque chose de frais, l'odeur me disais d'ailleurs quelque chose, mais quoi.. Elle posa donc une de ses pattes sur son tas, sans doute pour ne pas que le vent le disperse.

- Tu chassais? J'espère que je n'ai pas fais fuir ta proie.

Peu après, elle sourie, mais pas à moi, elle devait penser à quelque chose d'agréable.. Comme le vent gonflant mon pelage au grès de ses facéties, vraiment, j'adore ce temps, ces nuages gris qui colorent le ciel sans atténuer l'intensité de celui-ci, un orage sans vraiment en être un, sans les bruits et la pluie, que le bon, comme j'aime.

Elle croyait que je chassais ? Quelle drôle d'idée ! Chasser en territoire neutre, ça ne me viendrait même pas à l'esprit !

- Non, je ne chasse pas en terrain neutre, je lui souriais puis ajoutais, mais c'est vraiment gentil de t'en inquiéter.

Elle lui ressemblait tellement ! Son portrait craché ou presque ! Seul sa voix et ses yeux changeaient de l'image familière que j'avais en tête, mais je savais qu'elle n'était pas lui, et que tout s'arrêtais là, même si la chose devait la rendre d'autant plus sympathique à mes yeux.

- Alors il n'y à pas de mal, tant mieux ![i], ronronna l'apprentie, ronronnement qui m'indiqua qu'elle se sentait déjà plus à l'aise, q'une sorte de confiance le temps d'une discutions s'instaurait, du moins le pensais-je, qui sait ce qu'elle pouvait vraiment ressentir, si ce n'est elle ou bien, peut être, le clan de nos défunts, allez savoir..

- Que faisais-tu? Si ce n'est pas trop indiscret.
Ce que je faisais ? Elle est bien curieuse cette petite Nuage d'Automne ! Hum.. Que répondre à cette petite boule de poils ? Je chassais ? Non, c'est faux et je lui ai dit que non.. Je dormais ? Complètement débile. Alors.. eu.. Je..

Sans avoir le temps de répondre, elle fut prise dans ses pensées, ses yeux vides en témoignaient, jusqu'à ce qu'une feuille rouge, morte, vint emprisonner mon regard tout le long de sa descente, de sa branche à l'eau qui l'engloutie doucement, étape après étape, morceau par morceau, ondes d'eau par ondes, et si bien que quand je me retournais et allais reprendre la conversation, Nuage d'Automne avait un air triste, si triste ! Et sans comprendre je compatissais à sa douleur, quel qu’en fut la cause, avant de recommencer à potasser le sujet de la réponse, que dire, que faire ? Je ne voyais qu'une solution, lui répondre franchement, peu importe de la crédibilité de mes propos, ceux-ci étant vrai, je répondais donc, en toute franchise;

- Je regardais les dernières feuilles tomber des arbres pour tomber sur le lac..

Que dire de plus ? Après tout, si j'étais venue ici pour quelque chose, c'était bien pour voir ça. J'attendais un instant, le temps qu'elle revienne ici, à mes côtés, quittant ces pensées un instant, pour ajouter, sur le même ton, car autant tout dire si je veux être franche.

- C'est joli, tu ne trouve pas ?

Au moins, si elle devait se faire un avis de moi, elle pourrait juger équitablement, selon de vraies choses, pas de mensonges ou autre. Maigre consolation tout de même, je devais faire pâle figure, une guerrière, aux airs plutôt.. plutôt quoi en fait ? Impressionnante, forte, sévère, calme, mature ? Tant de chose que je ne devais pas être, et qui pourtant, je crois, me collais à la peau. Qui pourrait comprendre que, devant un chaton, un apprentie, j'étais complètement folle ? Que j'étais en adoration devant ces petites boules de poils qui disaient tout ce qui se passait dans leur tête ou presque, qu'en plus de ressembler à l'un d'eux, elle avait le même pelage que lui ? Que ce petit chat tigré, roux lui aussi ? Que seuls les yeux différaient ? Qu'ils avait les mêmes que moi, et moi les mêmes que lui ? Je secouais la tête, pas besoin d'y penser, tout ça était déjà assez complexe, pas besoin d'en rajouter. Et sans aller jusqu'à dire que c'était de l'histoire ancienne, j'attendais la réponse de l'apprentie guérisseuse.