La perfection & la beauté ~ LUNe ♪

J'avais une soeur, des parents. Nous vivions dans un endroit paisible jusqu'à ce que les bipèdes nous chassent. J'avais 2 lunes, nous étions sans abris, nous vagabondions dans la forêt pour chercher un endroit où nous pourrions refaire notre logis. A cet age là j'étais insouciante. A deux lunes j'avais réussi à attraper ma première proie alors que mes parents nous avaient laissé nous reposer au pied d'un arbre. J'était fière de moi, je m'admirais. Ma soeur était timide, peureuse. Et moi je n'étais rien, j'étais juste ermite. Je savais déjà que mon futur ce ferait seule, en solitaire.

Enfin nous avions trouvé un abris. Le paradis. Une grange abandonnée, pleines de rongeurs, avec de la paille et les rayons du soleil qui vous tapent sur le pelage. Un paradis certes mais un paradis dangereux. Avec des bêtes féroces dont nous ne connaissions rien, pas même l'existence. Des bêtes que nous avions découvertes plus tard. 12lunes plus tard. L'odeur âcre du sang, la vision des corps de nos parents, éventrés devant la grange. L'odeur ténue de la peur qui nouait nos estomacs. Le changement. je n'avais pas supporté. Cet évènement ma littéralement changé. Je voulais devenir la plus belle, me rappelant sans cesse les paroles de ma mère. J'ai commencé à me faire remarqué. A attirer les mâles des environs. J'étais belle et je savais séduire. Je jouais avec eux, rien que de les voir m’obéir, tellement agréable.

Mais ma soeur l'était aussi, ils l'on vite repéré, ils ont commencé à tourner aussi autour d'elle. Ma propre soeur un obstacle. Un matin je la plaque au sol, les griffes sortis, les crocs découverts. Elle me regarde surprise, elle essaye de se retirer, de se débattre, et elle gémis, elle ne comprend pas. Je lui explique, elle est belle, elle est un obstacle pour moi. Et moi les obstacles je les écrasent. Et elle me regarde, elle me demande alors si je ne me souviens pas des rires que l'on a partagé ensemble. Mais en vint plus aucunes émotions n'est lisibles sur mon visage. Je lui murmure à l'oreille:

« J'ai décidé de ne plus me souvenir de rien. »

Et j'enfonça mes crocs dans sa gorge. Sa tête tombe, le sang coule, j'enfuis mon museau dans sa fourrure. Je la traîne en dessous d'un arbre. Je pose une fleure sur son poitrail et je pars, je m'en vais pour un voyage loin de ces terres. Je me pose dans une forêt riche en odeur. Je sais qu'ici est ma nouvelle maison et je sais aussi qu'ici je trouverais mon divertissement principal. La naïveté de ces mâles séduits.

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