Si tous avaient été différent... [PV Flamme de Rubis.]

Emmitouflé dans un profond sommeille, je ne me doutait point encore que cette somptueuse journée serait la dernière. Lentement, le soleil matinal vint prendre l'avantage sur les ombres lugubres de la nuit, son ennemie. Anciens amants, depuis, ils s'évitaient tous le temps. Caressant mon pelage neige, il frotta de ses mains chaleureuses mes yeux clos, qui s'ouvrirent doucement, éblouie par la lumière. Malgré le gèle, Hélios* avait encore bien nourrit cette gigantesque pupille jaune. Je m'étirai, craquant les os engourdie par cette bonne nuit de repos. Personne n'était venue me déranger. Non, même pas ces débiles de fantômes de la tourmente. Je soupirai de soulagement. Avant de me décider à sortir, je glissai la tête à travers le long rideau de lierre qui me séparer du camp. Les dernières neiges qui luttaient encore se battaient pour une place à l'ombre. Des plaques de givres habillé le sol nu de la place principale par des reflets de ciel. L'air était frai. Encore une lune avant la Saison des Feuilles Nouvelles. J'aimais tant regarder les premiers bourgeons éclore. J'attendais ce moment avec impatience. Là, j'irai montré à Nuage de Noisette toute la beauté de la nature. J'avais hâte.

Dans le camp, seul quelque félins s'activaient à la tâche. Les autres étaient déjà partis en patrouilles. Le soleil, au zénith, annonçait l'arrivé proche de la patrouille du matin. Il était temps. Je montait sur le promontoire et entreprit ma toilette. Je vis passait Espoir du Monde, toujours bougonnant, titubait jusqu'à l'entre des anciens en traînant des sacs d'herbes aux odeurs enivrantes. Je le suivit des yeux. Son pelage angora était terne et emmêle. Je regardai mon corps. Quelques touffes de poiles tombé et des muscles tombant. Comme lui, nous étions tous ravagés par le temps qui nous éloigné de notre vigueur. Les râles des anciens refusant de capitulaient mes firent rire. Il y avait pire que moi au niveau je-ne-sert-plus-à-rien. Un cris résonna dans la combe et Flamme de Rubis émergea de l'entrée suivit des guerriers. Je me redressai et partie à leur rencontre. C'était l'heure de lui parlait. Je fit signe à mon lieutenant de me suivre. Nous nous dirigeâmes vers un coin tranquille du camp et je lui murmurais:

"Te souviens tu comment tu en est arrivé ici ? Quel parcourt à tu fait pour être lieutenant de notre clan ?"

*Dieu du Soleil dans l'empire gréco-romain.