Une rencontre ? Une ennemie ? Ou une amie ? [PV : Nuage Eternel] [TERMINE]

Première rencontre ?

Attention. UNE NOUVELLE NUIT DANS MA NOUVELLE TANIERE. J'ouvre un oeil. Vide, comme d'habitude. Je dors beaucoup en ce moment, c'est vrai. Mais j'attends d'avoir un mentor. Je me lève, à contre coeur. Une nouvelle journée commençait. Devrais-je m'en réjouir ? Allait-elle être bonne ? J'en ai assez de devoir passer mes journées à ne rien faire alors que les autres apprentis s’entraînent. Je peste intérieurement. Malgré tout cela, je ne laisse rien paraître. Après tout, un jour, cela pourrait être utilisé contre moi. A l'entrée de la tanière, je m'étire, et prend le temps de faire une courte toilette. Que faire d'autre ? Du coin de l'oeil, j'observe le camp éveillé. Tout le monde s'agitait, se saluait, vagabondait un peu partout sur les terres. Je soupire. Ma question reste la même : Que vais-je faire aujourd'hui ? Je n'ai nulle envie de m'engraisser, et de me laisser dorer au soleil. Mon pelage était assez luisant ainsi, inutile de rajouter une couche. Je n'ai même pas eu mon premier entrainement, alors je suis encore loin de pouvoir espérer avoir mon premier combat. A nouveau, je soupire. Je me lève, battant nerveusement l'air de ma longue queue, et trottine vers la sortie du camp. Il n'y a rien à faire, alors à quoi bon y rester ? Je n'étais plus un chaton, j'avais droit de sortir. Je connaissais à peu près les limites de mon territoire. Je travaillerai sur mon odorat aujourd'hui. Et seule. Je laisse mes pattes m’entraîner dans la forêt. Je m'y enfonce. Je cours. Loin. Et vite. Je ne suis pas à bout de souffle, mais sentir l'air caresser mon visage me fait tant de bien. Plus que je ne le pensais. Cela semble même m'apaiser. Je souris inconsciemment. Puis, secouant la tête, je chasse cette pensée de mon esprit. Concentre toi. Tu te demandais ce que tu allais faire aujourd'hui. La réponse déprendra de tes actes. Pour le moment, cours. J'obéis à cette voix. Ou bien, était-ce l'instinct ? Quoiqu'il en soit, je ne m'arrête pas. Jusqu'à entendre les buissons frémir près de moi. Quelqu'un court à mes côtés. M'a-t-il vu ? Senti ? Mon sang se fige quelques instants. Aurais-je dépassé la limite de mon territoire ? Je freine, manquant de tomber. Note à moi-même, à cette vitesse, ne jamais freiner aussi brutalement. Je lève le museau au ciel afin de prendre connaissance des odeurs qui m'entoure. Avant de me rendre compte que mon geste est inutile. J'abaisse donc la tête, et regarde d'un oeil vif autour de moi. Personne ne m'a vu ? Bien. J'hume l'air. Et après un moment, je sais où je me suis arrêtée. Je suis en territoire neutre. Ouf. Mon coeur repart. Je m'avance vers les buissons en face. Un félin noir. Ou plutôt, un apprenti. A moins que ce ne soit qu'un petit guerrier. Ce dernier vient, d'ailleurs, de manquer d'attraper une souris. C'est un apprenti. Non, pardon, une, me rectifié-je intérieurement. Je me fais repérer. En même temps, je ne me cachais pas vraiment. A quoi bon ? Nous sommes en territoire neutre. Je n'ai nulle envie de chercher la bagarre. Ni envie d'avouer que je ne sais pas me battre. La féline semble tout de même rester méfiante alors que je marche vers elle. Je me rends compte que moi aussi lorsque je m'assois à une certaine distance d'elle. J'enroule ma queue autour de mes pattes, faisant jaillir du sol, un petit nuage de sable. Je réprime un soupire en la voyant aussi tendue : « Eh bien, voyons, du calme, dis-je d'une voix douce. Je ne vais pas t'attaquer. Je n'empiète pas sur ton territoire, et tu n'es pas sur le mien. A quoi bon rime tout cela ? » Je manque de sourire, attendant patiemment sa réponse. Oui, j'ai conscience que ce que j'ai dit peu l'énerver. Et alors ? Tu entres dans l'Arène. A suivre...

Une douce amertume

Attention. JE FAIS SOUVENT PREUVE D'UNE PATIENCE OLYMPIENNE. Et je ne sais pourquoi, ce jour-ci est différent. Est-ce dû au fait que tous mes semblables ont chacun un mentor ? Ils travaillent en s'amusant. Et moi, je m'ennuie. Que puis-je faire en attendant d'en trouver un ? Rien. Mais, si je ne fais rien, je grandirai. Je risque d'atteindre mes 12 lunes sans avoir appris la moindre chose. Je dois donc me débrouiller seule. On ne peut faire confiance à personne. Même pas à ceux de notre famille. Je réprime un grognement. Après tout, je suis en présence d'une inconnue. Mon odorat n'est pas assez aiguisé pour savoir de quel Clan est cette apprentie. Je me retiens de soupirer devant cet handicap. Je ne sais vraiment rien, et cela m'ennuie au plus au point. Mais je ne dois rien laisser paraître. Je ne la connais pas. Mais peut-être n'en ai-je pas non plus l'envie ? Je laisse passer un moment de silence. Je me surprends à avoir envie de battre nerveusement de la queue. Elle me fait perdre mon temps. Mais je n'ai aucune envie d'attiser la haine d'une autre. Du moins, pas de cette manière. Je n'aime pas ceux qui s'amusent à énerver leurs semblables par l'arrogance. Je préfère garder mon innocence, et me battre avec les mots. Sans pour autant être insultante. C'est ma façon d'être. Ma façon de faire. Je n'en ai pas honte. Mais je n'attise la haine de personne. Sauf peut-être lors de futurs combats ? Je ne sais pas, je n'en ai jamais fait. C'est dingue comme l'on peut facilement s'occuper lorsque l'on se parle toute seule. Je sais qu'un certain moment s'est écoulé depuis notre rencontre, mais l'apprentie en face a enfin fini par bouger. Mon regard se darde sur elle alors qu'au fond de moi, je sens une douce chaleur me prendre le ventre. Va-t-elle combattre ou se raviser ? Cette question fait monter en moi une sensation que je ne connaissais que peu. De l'excitation ? On va dire cela. Pourquoi cela me fait-il cela ? Est-ce que ma soudaine impatience est dû à cela ? Je n'ai jamais goûté au sang d'un autre félin. Je ne me suis jamais battue. Et non, je n'ai pas droit de me réjouir de cela. Il y a sûrement une autre explication. Je cligne des yeux, surprise par mes propres pensées. Je vois l'apprentie hésiter. Un long moment. Puis, elle se ravise. C'est vrai, après tout, pourquoi se mettre en colère sur ces territoires ? Elle finit par me répondre. On sentait tout de même l'amertume dans ses paroles. Je n'y prends pas garde, et laisse passer cela. Cependant, elle continue, en se présentant. Puis, elle finit par s'asseoir, m'imitant. Elle reste quand bien même loin de moi. Une distance nous séparait. En un instant, je crus que l'atmosphère s'était refroidit. Ou alors, c'était l'aura qu'elle dégageait ? Peu importe. Ce n'était guère important. Je l'observe. Chaque mouvement, chaque geste est important : « C'est bien cela, finis-je par rétorquer, puis après une courte pause je poursuis. Tu as manqué une souris tout à l'heure, tu n'as donc pas de mentor ? » Oui, ma question prouvait bien que j'avais bien entendu la première qu'elle m'a posé. Et, que je l'avais vu rater lamentablement sa proie. J'ai de mon mieux pour ne pas réveiller la haine de l'apprentie en cachant ma moquerie. Après tout, je doute faire mieux moi-même. Nous avons un point commun, elle et moi. Nous n'avons pas de mentor. Nous ne savons ni nous battre, ni chasser. [HS : Ne t'en fais pas, c'est juste que mes lignes sont plus rapprochées que les tiennes. Sinon, je doute que mon Rp soit plus long que le tien.] Les bêtes s'observent. A suivre...

La vérité.

Attention. JE LA REGARDE UN MOMENT. J'ai l'impression que ma remarque lui a déplu. Ne dit-on pas il n'y a que la vérité qui blesse ? Peu importe. Pour le moment, je suis en face d'une novice qui, comme moi, n'a pas de mentor. Maintenant, allait-elle mentir, ou me dire la vérité ? Car oui, ce n'est pas une chose facile à avouer. Je ne bouge pas. Je ne la quitte pas du regard. Seul mon torse se soulève, montrant que je respire. Je pourrai être semblable à une roche sinon. Est-ce que je parais froide ? Peut être. Mais je voulais des réponses. Et je me concentre surtout sur les moindres faits et gestes de l'apprentie. En fonction de ces derniers, je saurai si elle ment ou non. Elle me répond d'une voix mal assurée. Si on a un mentor, comme elle le prétend, on est plutôt fière. On ne va pas le cacher ni rien. Je sens sa voix tressaillir, trembler à ces mots. Visiblement, les mensonges ne sont pas fait pour elle. Je me retiens de le lui faire remarquer. Et réprime un soupire. Elle peine à se justifier pour la souris. J'agite mes oreilles, lui prouvant que je ne suis pas dupe, et fouette l'air de ma queue d'un geste impatient. Les mensonges. Tout ce dont j'ai horreur. J'avoue que dire la vérité tout le temps n'aide pas à se faire des amis, mais les mensonges aussi. Elle finit par se rattraper sans une remarque cinglante. Peut être avait-elle vu mon exaspération ? Les mots qui suivirent son mensonge semblaient avoir du mal à sortir. Comme si elle avait du mal à y croire elle-même. Bon, après tout, je ne suis pas dans sa tête. Elle avait l'air contrariée de m'avouer cela. Je n'y prends pas garde. Je ne la quitte pas un instant du regard. C'est moi où... Oui, elle pleure. Du moins, une larme perle sur sa joue. Je soupire, et me lève. Je m'étire, laissant un long silence après sa confession. Cela devait la frustrer. Mais cela m'amusait. Malgré cela, elle ne quitte pas mon regard. Et elle n'explose pas non plus en pleurs. Je suppose qu'elle a une fierté à garder. Et que, devant une inconnue d'un autre clan, cela lui était plus qu'insupportable. Déjà avouer ce qu'elle avait dit était sûrement un exploit venant de la jeune féline. Sans compter que je n'ai pas d'amis à qui raconter cela. Et pourquoi l'annoncer à tout le monde ? Après tout, moi non plus je n'ai pas de mentor. Ne fais pas à ton prochain ce que tu n'aimerais pas que l'on te fasse, avais-je appris. Mais je crois que ce que je ressens en ce moment, c'est de la pitié : « N'aies crainte, dis-je d'une voix douce. Pourquoi irai-je crier cela alors que cela ne m'est pas utile ? » Je sentis un sourire se dessiner sur mes lèvres. Oui, c'était plutôt sadique d'avouer cela. Mais cela m'amuse d'effrayer les félins. Personne ne me connait vraiment. Pas même moi. Je secoue la tête pour me ressaisir. Je n'ai pas à dire cela. Certes, cette information ne me servait à rien, mais bon : « De toute façon, repris-je après un soupire. Je suis comme toi. » Je reste neutre après ma réponse. Pourquoi lui ai-je dit cela ? Pour la rassurer ? Peu importe. Elle avait l'air d'assez souffrir dans son camp ainsi. Je n'aime pas l'injustice. Les bêtes feulent. A suivre...

Une envie.

Attention. JE ME RASSIS. Et entreprends de me lécher une patte pour me la passer derrière l'oreille. Comme je m'y attendais, ma remarque, plutôt cinglante, n'avait fait que refroidir l'atmosphère. On aurait presque pu voir le nuage de fumée qui s'échappait de ma bouche, prouvant que ma respiration était tout bonnement normale. Je frissonne. C'est vrai que l'air s'était rafraîchit. Mais était-ce dû à la tension qui plane autour de moi ? Ou le temps se couvrait réellement ? Je lève la tête au ciel. Non, c'était bel et bien l'atmosphère qui régnait qui était si froide. Je repose mes yeux sur la novice qui répond au nom de Nuage de Présages. Sa fourrure de jais égale la nuit. Et ses yeux sont d'un bleu profond. Je ne le lui fis pas remarquer. Mais lors de ma déclaration sur le fait que je n'ai, moi non plus, pas de mentor semble la calmer. Je continue de l'observer. On ne sait jamais. Prudence est mère de sûreté. Si elle m'attaquait, ce qui m'étonnerait, je verrai son coup se préparer à l'avance. Mais, à moins qu'elle soit très bonne joueuse, elle ne semble pas avoir la moindre envie de me sauter à la gorge. Sauf, bien sûr, si je continue à lui répondre de manière aussi froide. Je n'ai pas d'amis. Ou alors, je ne les connais pas. J'ai conscience que je suis différente. A mon âge, personne ne sait comment se comporter. Un instant, je me demande si la jeune novice pourrait être une future amie. Je réprime un rire nerveux. Non. Après tout ce que je disais, je comprendrai parfaitement qu'elle refuse. Mieux vaut ne pas se faire de fausses illusions. A nouveau, ce silence. Il était moins pesant que tout à l'heure. Je ne dis rien. Je n'ai rien à ajouté. Et, au bout d'un moment, Nuage de Présages s'allonge. Je la regarde faire, dubitatif. L’ennuyai-je tant que cela ? Je me retiens de grogner légèrement. Puis, elle se mit à répondre. Enfin, répondre est un bien grand mot, vu qu'il n'y avait aucun question précédemment. Elle ne fit qu’entamer un nouveau sujet. Nouveau ? Non. On parlait toujours de la même chose. « Puisque je te le dis, dis-je dans un soupire. » Je marque une pause. Puis, consciente de ma froideur, je me reprends : « Tu veux que l'on essaie de trouver des techniques à nous en attendant d'en trouver un ? demandé-je innocemment. Cela nous permettrait de rattraper le temps perdu sans mentor. » Ma question n'a rien de méchant. Aucune hostilité dans ma voix. Je suis sincère. J'ai tellement envie de m'entrainer, que le faire avec une novice d'un autre clan dans la même situation que moi ne me dérangeait guère. Le froid retombe. A suivre...

Que l'entrainement commence.

Attention. JE L'OBSERVE LONGUEMENT. Ma demande semble la faire réagir. Inconsciemment, un sourire se dessine sur mon visage, et une douce chaleur remplit mon ventre. Qu'est-ce ? Est-ce cela que l'on appelle Excitation ? Oui, c'est fort probable. Des fourmis me parcourent les pattes. J'avais envie de sauter partout. Je bondir. De m'aplatir au sol. D'humer l'air. De griffer, de cogner. De m'amuser ? Est-ce cela que l'on ressent lorsque l'on a son premier entrainement ? La sensation est indescriptible. Mais elle est si agréable. Un mélange d'excitation, de passion, et d'impatience. Je fais un bond en arrière en la voyant se lever soudainement. Si rapidement que je sortis mes griffes et manqua de feuler. Fort heureusement, je me ravise, et me retiens. Je n'ai aucune envie de déclencher un combat alors que nous ne savons ni nous défendre, ni même chasser. Nous mènerons donc la même bataille ; Nous entraîner sans mentor. Je ne considère pas cela comme un exploit car les solitaires aussi savent chasser et se défendre, mais eux, ils ont appris seuls. Cela me met hors de moi de savoir cela. Je me détends, voyant que mon excitation était réciproque. Mon sourire grandit. Je m'étire, comme pour éviter d'avoir mes muscles endoloris le lendemain. Puis plante mes griffes dans la terre, la griffant légèrement. J'observe les environs, et hume l'air. Le Vieux Moulin allait nous être utile. Il devait être remplit de souris. Rien que l'odeur rendait l'endroit alléchant. Je m'avance à pas de loup, contre le vent, vers l'entrée. D'un signe de la queue, je fais signe à la novice au pelage de jais de me suivre : « Cet endroit doit grouiller de souris, murmuré-je. » Je m'engouffre dans l'entrée, rampant le plus silencieusement possible. [Pardon, c'est un peu court.] Let's fight ! A suivre...

Le moment.

Attention. Le ciel était d'un bleu immaculé de petits nuages blancs qui parcourait la toison. La lumière du soleil faisait étinceler les feuillages de la Nouvelle Saison. Une journée idéale pour le premier entrainement entre les deux apprenties. Nuage de Présages tremblait d'excitation. Est-ce que la novice serait du même avis qu'elle ? Elle ne le savait pas. Quand Nuage de Présages s'était levée brusquement, la féline bicolore avait brusquement fait un bond, surement étonnée de sa réaction, ou bien l'excitation aussi ? Quand Eternel se rendit compte que mon bond partait d'un enthousiaste extrême, elle parut vite excitée, elle aussi. Tant mieux ! La novice noire ne sentit plus aucun de ses membres. Quand la novice du clan des Arbres s'approcha de l'entrée du moulin, elle fit signe à Présages de s'approcher. Puis elle murmura à son oreille : « Cet endroit doit grouiller de souris>> Surement. Quel bon odorat ! Puis Nuage de Présages se rendit compte que Eternel se mettait à ramper. Une souris ? Non. Elle entrait simplement dans le moulin pour traquer ou trouver une proie. • La novice couleur ombre entra, elle aussi à son tour. L'odeur de la souris était envahissante. Présages était presque sure de ne rater aucune proie. Elle se faufila derrière un tas de paille où elle avait localisée une souris non loin de là. Elle se pencha, essaya d'adapter la position de chasseur, et sauta sur la souris qui fuit en toute hâte mais qui se dirigeait vers Nuage Eternel. Attrapes la ! Vite ! Elle pria pour que Eternel la coince et la faire fuir de nouveau vers la novice de la Lune Noire. Elle tendit ses membres. Était-ce une réussite ou une erreur ? [Regarde le mien x)] L'ombre d'un doute.... PETIT MESSAGE QUI DEFILE.

C'est parti.

Attention. M'ENGOUFFRANT DANS L'ALLEE, j'observe les alentours. Il faut que l'on reste silencieux. Il faut bouger le moins possible. Dans le Vieux Moulin, il n'y avait pas de vent. Voilà qui nous permettrez de nous concentrer surtout sur les positions à avoir, plutôt que d'avoir tout d'un coup. Chasser, c'est tout un art. Art que les apprentis sans mentor ne maîtrisent pas. Je réprime un soupir. J'hume l'air. L'odeur de souris est présente partout. Au point que j'ai du mal à percevoir les endroits où elles sont passées récemment, des vieux passages. A force de renifler prudemment, j'ai envie d'éternuer. Je me retiens, en passant ma patte sur la ma truffe. Un éclair noir passe près de moi. Je me retourne vivement. Nuage de Présages ? Oui, c'est bien elle. Et, elle semble avoir trouvé une proie. Quelle chance. Malheureusement, l'attraper est plus difficile. Je l'observe un moment. Elle a plutôt une bonne position, bien que maladroite. La souris qu'elle avait repéré lui échappe. Tous mes sens en alerte, je me dresse alors que sa proie court droit vers moi. Que dois-je faire ? Je me fige. Un long frisson d'excitation me parcourt. Je sors mes griffes, et un sourire se dessine sur mes lèvres alors que je bouge mes épaules, prête à lui sauter dessus. Mais ce n'est pas ma proie. Je ne dois pas faire son travail. Je bondis en face de la souris. Cette dernière prend peur, et tente de passer sur ma droite. Je l'en empêche d'un coup de patte. Elle lâche un gémissement. Mince, cela a dû faire peur à ses semblables, pensé-je dans mon for intérieur. Le rongeur finit par faire volt-face et fuir en direction de Nuage de Présages. Du regard, je lui indique que je la lui laisse. Après tout, ce n'est pas ma proie. Je lui adresse un sourire, m'asseyant, prouvant que je ne suis pas intéressée par sa cible. Je la laisse faire, observant ses faits et gestes. Sa façon de faire. Puis, je pense que je peux m'entrainer à trouver la bonne position. Je me mets en position d'attaque. J'ai appris qu'il y avait plusieurs positions. Chacune pour un animal différent. J'essaie de trouver une bonne posture, à la fois agréable, et utile. J'ai eu beaucoup de mal à reproduire ce que faisaient les guerriers. Joyeux anniversaire Nuage de Présages ! A suivre...

Instinct de chasseur.

Attention. Elle tendit ses membre et ferma les yeux. Quand elle les rouvrit, elle vit la novice réagir à l'arrivée de la proie. Le petit rongeur voulait sortir de la grange par la droite de Eternel. Mais celle si la rejeta d'un seul coup de patte qui fit gémir la souris. Bien joué ! Renvoies la moi ! Étonnant ! Comme si la féline bicolore avait deviné ses pensées, elle lui renvoya le premier repas chassé par les novices. Nuage de Présages se concentra comme pas possible. Elle en avait le vertige. C'était si dur ! Elle ferma les yeux et se concentra sur la respiration saccadée de la souris affolée. Quelques instants plus tard, une fois que la souris était assez proche de Présage, la féline couleur ombre sentit que la souris s'approchait de plus en plus d'elle inconsciemment. La novice rouvert ses yeux d'un mouvement brusque et sauta sur la souris qu'elle plaqua au sol. Ma première proie ! De la fierté envahissait la jeune femelle. Elle tua la souris d'un coup de dent dans la nuque qui fit arrêter les gémissements de celle-ci et laissa tomber son corps inerte. Nuages de Présages pris sa proie et la déposa vivement au pattes de l'apprentie bicolore qui s'était assise entre temps pour regarder la féline noire. - Comment était-je ? C'est réussi ? Merci, sans toi je n'aurai jamais pu ! s'exclama t-elle avec un grand sourire sur son visage et de l'amitié envers Nuage Eternel. Quand un frisson parcouru la petite chatte. Suis-je en train de devenir amie avec elle ? Non. Je n'ai pas d'amis. Seuls ceux que j'aime sont mes parents et mes frères...et ils sont morts...tous...je n'aime personne à présent. Une lueur de tristesse s'aluma dans les prunelles de la novice ombre. Elle versa une larme, puis retira ses pensées sinistres de son esprit, elle s'exclama : - A toi maintenant ! Je suis sure que tu fais mieux ! Elle s'assit et enroula sa queue autour de ses pattes bien sagement, ses pensées toujours dans son esprit, sa proie devant ses pattes. Et laissa place à la novice bicolore. Le temps que Nuage Eternel chasse, elle se demandait si un jour elle pourrait re-aimer queulqu'un... ne serait-ce qu'en amitié... Merci !!! . PETIT MESSAGE QUI DEFILE.

Félicitations.

Attention. VOYANT LA NOVICE RÉUSSIR, je ne peux m'empêcher de sentir de la joie pour elle. Je bondis sur mes quatre pattes, avec une énorme envie de lui sauter autour pour la féliciter. Mais je me retiens. Je ne suis pas comme cela. Néanmoins, je ne peux m'empêcher de sourire. Je suis tellement heureuse pour elle. Même si la souris a pu avertir tous ses semblables aux alentours, cela ne change rien. Je vois Nuage de Présages venir devant moi, toute heureuse de sa première proie. Elle allait pouvoir brandir fièrement sa prise devant les autres apprentis. Ceux ci pourraient éprouver une certaine jalousie en la voyant faire. Après tout, elle l'avait attrapé seule. Elle n'avait pas eu besoin de mentor. Mais si elle en ramenait plus de une cela sera amplement suffisant. Soudain, la joie, qui se lit sur son visage, a comme disparu. Je sais que poser trop de questions peut mettre mal à l'aise. Alors je n'en fais rien. Je continue de lui sourire, et de la féliciter. Elle verse une larme. J'essaie de faire comme si je n'ai rien vu. Mais, il fallait bien que je la réconforte, non ? C'est la moindre des choses. Elle s'assoit, attendant que je chasse à mon tour. Bien sûr que j'allais le faire. Je me lève, et trottine vers la novice, la frôlant, je viens coller mon pelage à elle. Un étreinte. Cela faisait longtemps que je n'en avais pas eu. C'est fort agréable. J'ai dû mal à l'admettre, mais, cela m'a manqué. Je me suis tellement refermée que je ne m'en suis pas rendue compte. M'éloignant pour chasser, je regrette la douce chaleur. L'agréable sensation d'avoir quelqu'un à vos côtés, de vous sentir protégé. Je secoue la tête pour me concentrer sur la chasse. Je parcours le Vieux Moulin, à la recherche d'une future proie. Humant l'air, j'essaie d'écarter les anciennes odeurs, de celles récentes. En m'efforçant, je parviens à les distinguer. Une souris est tout près. Elle pouvait la sentir. Et en écoutant bien, je peux aussi sentir les rapides battements de son petit coeur. Je rampe doucement vers elle. Elle n'est plus qu'à quelques queues de là. Tentant tant bien que mal de reproduire la position de chasse, je bondis sur elle. Et je manque de rater mon coup. Elle m'a vu venir et s'enfuit en courant. Fort heureusement, j'ai atterris sur sa queue, l'empêchant de fuir. Elle alertait tous ses petits amis avec ses crient. D'un coup de croc, j'abrège ses souffrances. De rien. A suivre...

Chassons.

Attention. JE M'AVANCE VERS LA NOVICE, toute fière de ma première prise. Je la brandis, et trottine vers elle. Elle me félicite. Cela me fait chaud au coeur. Est-ce cela que l'on appelle l'amitié ? Je n'ai jamais vraiment eu l'intention d'avoir des amis. A vrai dire, je ne voulais pas en avoir. Si c'était pour avoir les mêmes que mes frères, non. Ces derniers sont capables de faire semblant d'être vos amis, avant de vous faire un sale coup dans le dos. Voilà pourquoi je voulais éviter les amis. Malgré cela, Nuage de Présages a l'air différente de mes frères. Elle semble bien loyale à son Clan, et prête à se battre contre quiconque pénétrerait sur son territoire. Je l'apprécie en parti pour cela. Elle semble assez mature malgré son jeune âge. Je souris, en me sentant moins seule. D'ailleurs, un ami sert à cela, non ? A ne plus vous ennuyer, à être là pour vous, et surtout, à ne plus avoir cette impression de solitude. Je lui souris à nouveau, heureuse de la voir me féliciter. Mais je manque de m'hérisser lorsqu'elle se colle à moi sans prévenir. Je ne laisse tout de même rien paraître de ma surprise. Un long frisson chaud me parcourt. Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu de... Réconfort ? Félicitations ? D'émotions ? De sentiments ? Je ne saurai dire ce qu'est l'amitié. Je ne l'ai jamais connu. Moi, Nuage Eternel, asociale de première, j'ai une amie. Certes, elle est issue d'un Clan ennemi. Et si jamais une guerre éclate, je serai forcée de me battre contre elle. Oui, je sais, il y a d'autres guerriers contre lesquels je pourrai combattre. Mais j'aurai trop peur qu'un des félins de mon Clan l'a tue. Et si, c'était moi ? La future meurtrière de Nuage de Présages. Cette idée me fit tressaillir. Je secoue la tête pour chasser ses sombres pensées. Le temps n'est pas à la guerre pour le moment. Mais un jour viendra où ce sera le cas. Et là, plutôt mourir que de voir tuer ma seule amie. Je soupire intérieurement. Est-ce vraiment mes pensées ? Moi qui suis si froide, si hautaine avec les autres ? Néanmoins, je tourne mon regard vers la novice, et ouvre la bouche : « Merci, répondis-je. » Je la laisse mélanger son pelage au mien, m'y frottant en retour. Je profite du moment. De cette chaleur qui disparaîtra dès que je retournerai au camp. Dans cette tanière vide d'apprentis tous à l'entrainement. Amie. A suivre...

Première Amie.

Attention. Une fois l'étreinte terminé, Nuage de Présages s'écarta délicatement. Elle fit un petit sourire à Nuage Eternel et s'allongea proche d'elle et pris sa proie et la mangea à coté de son amie. Une vague de bonheur envahie soudain la novice couleur ombre. C'était sa première amie depuis qu'elle était chatonne. Elle était enfin plus seule. Elle repensa à leur rencontre il y a quelques heures et émit un ronron amusé. Quand de la nostalgie la tourmenta. Comment réagiraient les autres si ils apprenaient leur amitié cachée ? Et si ils le découvriraient ? Qu'adviendra t-il de nos baptême ? Toutes ses questions la rendait mal à l'aise. Plus encore, celles ci : Et si un jour nos deux clans entrent en guerre ?! Pour l'instant leurs clan étaient en paix. Mais cela va-t-il durer ? Et si un jour en bataille, les deux chattes devraient se battre ? Serait-elle capable seulement de la tuer ? Non. Et si c'était un guerrier de son clan qui la tuera ? Et si en épargnant son amie on la traiterait de lâche et elle se ferait bannir de son clan ? Est-ce que seulement leur amitié va durer ? La peur lui fendit le coeur. Elle ne voulait pas perdre Eternel. Elle devra continuer à ne rien dire à son clan et à la voir en cachette. Cependant au plus profond de son coeur, elle devina qu'un jour, il y aura une bataille entre leurs clans et elle devront se battre, corps à corps, oubliant leur amitié. Quand la féline noire chassa ses sombres pensées, elle ouvra un nouveau sujet car elle vit que Eternel aussi songeait aux mêmes problème que Présages. - Et si on s'entraînait au combat maintenant ?! elle sautilla en tournant autour de la féline bicolore. Elle devait profiter de la jeune chatte...tant qu'il en était encore temps.... L'ombre d'un doute.... Bananaaaa powaaaaa

Combattons.

Attention. J'AI CES PENSÉES QUI M'ENNUIENT AU PLUS AU POINT. Je secoue la tête afin de les faire sortir. La guerre n'a pas encore éclatée. Inutile de penser cela maintenant. Et surtout, à quoi bon se faire du mal ? Je ne dois pas montrer mes émotions. Surtout pas maintenant. Enfin, il est trop tôt. Je la connais à peine. A l'instant, je viens de découvrir ce qu'est l'amitié. Pourquoi lui faire part de mes craintes ? Je souris à la novice. Peut-être qu'au fond, elle aussi partage mes peurs. Malgré nos caractères, nous ne semblons pas si différente l'une de l'autre. Elle s'allongea, dévorant la proie qu'elle avait attrapé. Mais j'hésite. Devrais-je croquer dedans ? Je m'y refuse. Je gratte un peu la terre, et, dans le trou que je viens de faire, y dépose ma proie. Je ne voulais pas que les oiseaux l'emportent pendant mon entrainement. Et je voulais ramener au Clan une preuve que je pouvais me débrouiller sans mentor. Nuage de Présages sauta soudainement autour de moi. Je sursauta. Elle dit vouloir s’entraîner au combat ? Je fis mine de réfléchir. J'avais déjà vaguement entendu des entraînements. N'ayant pas de mentor, je profitai de mes journées libres pour fuir dans la forêt et les épier. Les premiers jours ont été durs. J'étais souvent, très souvent, repérée. Voilà d'où j'avais mes connaissances sur comment observer, ou s'approcher de quelqu'un en silence, et sans qu'il vous sente. Mais c'est tout ce que j'avais appris. Pour le reste, il fallait un guerrier. Ou il fallait être deux. Par exemple, j'avais entendu dire, pour le combat, qu'il ne fallait pas regarder l'endroit où l'on allait attaquer. Réfléchissant un instant, je ne préviens pas la novice avant de lui sauter dessus aussi vite que possible. Je la fais rouler un moment. Mes griffes sont rentrées. Si je revenais avec des coups, des poils en moins, et du sang, les autres s'apercevraient que je me suis battue. De plus, ils sentiraient que j'ai côtoyé un apprenti des Clans ennemis. Je me ravise donc de lui asséner de vrais coups de griffe, et me contente de simples coups de patte. Let's fight ! A suivre...

Pardon.

Attention. Nuage Eternel n'avait toujours pas répondu à la question de Présages. Elle semblait réfléchir. La féline ébène ne s'en occupa pas, ce n'était pas ses affaires. Elle se contenta d'une petite toilette sur sa patte avant droite. Juste au moment où elle posa sa patte la toilette terminée, elle vit un chat fondre sur elle. Ils roulèrent au sol. Que ? Elle rouvrit les yeux quelques instants après être clouée au sol par le félin. Elle reconnu Nuage Eternel. - Mais ?! Que fais-tu ?! Arrête !! Pourquoi m'attaque-t-elle ? L'amitié envers Présages semblait évaporée dans l'esprit de la novice bicolore. Nuage de Présages essaya de s'échapper en lui donnant des coups de pattes dans le ventre. Elle se dégagea en lui mordant la patte avant gauche et roula au sol. La féline noire se releva. - Comment peux-tu me... Elle se coupa net. Elle venait de remarquer que Nuage Eternel n'avait pas sorti les griffes. Elle s'entraînait ! Nuage de Présages avait blessée son amie alors que celle-ci ne lui avait rien fait !!! Nuage de Présages s'approcha d'Eternel et lui lécha la patte avant gauche, là où elle l'avait blessée. Elle s'excusa puis dit : - Est-ce qu'ont peut continuer maintenant ? Nuage de Présages n'était pas rassurée à l'idée de voir rentrer Nuage Eternel au camp la patte égratignée. Elle pria pour que son amie ne trouve juste une excuse comme quoi elle s'était tordue la patte dans un terrier de lapin. L'ombre d'un doute... PETIT MESSAGE QUI DEFILE.

Chassons.

Attention. JE LA VOIS SE DÉBATTRE. Avec le recul, je me dis que j'aurai dû la prévenir. Elle me donne des coups de pattes dans le ventre. Non, elle me le lacère. C'est douloureux, je vous assure. La surprise est telle que je ne comprends pas tout de suite qu'elle ignore que l'entrainement au combat a commencé. Et lorsque cette information arrive à mon cerveau, il est déjà trop tard. Je sens alors une douleur aiguë se loger dans ma patte avant gauche. Je me recule manquant de couiner. Gémir ? Jamais. Ce serait m'abaisser devant l'ennemi. Lui montrer qu'il a une chance de gagner. Lorsque l'on voit son assaillant, ou sa victime, s'affaiblir, on a l'impression de regagner nos forces. Mais je n'arrive pas à comprendre la réaction de Nuage de Présages. Ne veut-elle pas apprendre les techniques de combat ? Si oui, c'est ce qu'il faut faire. Je la regarde, perturbée. Je n'ose poser ma patte, et y donne d'ailleurs un coup de langue. Le goût métallique du sang se dépose sur ma langue. Délicieusement sucré. Je frémis. Mon regard se porte à nouveau vers la novice. Elle voulait la guerre ? Je réprime un grognement alors qu'elle s'approche. Je tente de rester calme. Elle s'était stoppée net dans sa phrase précédente. Peut-être se rend-t-elle compte de son erreur ? Je l'ignore. Mais je préfère ne pas la quitter des yeux. Je sens les poils de mon échine s'hérisser à son approche. Je me retiens de faire le gros dos. Peut-être voulait-elle la paix ? En effet, une fois proche, elle entreprend de me lécher ma patte blessée. Je sens bizarrement le goût de mon propre sang dans ma bouche. Sur ma langue. Qui coule le long de ma gorge. Je frémis à nouveau. J'ai une sensation d'excitation soudaine. Est-ce ce liquide rouge, que je vois pourtant si souvent lorsque je mange, me fait-il cet effet là ? Je passe ma langue sur mes babines. J'ai envie de le goûter à nouveau. Je veux ressentir cet douleur. Je veux humer cette odeur d'acide. Je veux goûter à ce parfum métallique. Je souris. Je pose ma patte au sol, me met en position de combat, et joue avec mes épaules. Je bande tous mes muscles, griffes rentrées. Je suis prête à attaquer. Je ronronne d'excitation. Si seulement je pouvais planter mes crocs dans le cou d'un guerrier, peut être serai-je un peu plus heureuse ? Mais ! A quoi je pense ? Je secoue ma tête et me concentre sur ma prochaine attaque : « Combattons ! dis-je assez fort. » Je bondis sur la novice, ignorant la douleur à ma patte. Amie. A suivre...

Rentrons.

Attention. JE LA PLAQUE AU SOL. Je suis contente de mon saut. La plupart des apprentis commencent par des bonds assez médiocres. Moi, à force de bondir partout, de courir, d'observer les autres, j'avais appris à les faire. Seule. J'avoue qu'ils sont loin d'égaler ceux des guerriers, mais au moins, je me débrouille. La suite me surprend. La tournure des évènements ? Je suis dans mes pensées. Je comprends très vite qu'il faut que je reste concentrer sur mon attaque. Mais il est trop tard. Nuage de Présages profite de mon moment d'inattention pour me faire un croche-patte. Je tombe lourdement sur le sol. La surprise est telle qu'elle m'assomme légèrement. Je secoue la tête. Fort heureusement, la novice ne profite pas de mon moment de faiblesse. Bien au contraire, elle semble toute excitée à l'idée de m'avoir mis à terre en un coup de patte. Je me retiens de grommeler. Après tout, elle avait bien joué. Je l'entends ronronner. Elle semble avoir mis un terme à notre combat. J'en profite pour me relever, et m'ébrouer. Ma patte me fait encore un peu mal. Mais ce n'est rien. Je dirai, en rentrant, que je suis tombée, et je me suis éraflée le tout. Après tout, on ne dirait pas une trace de morsure. Je réprime un soupire en observant ma plaie. Je n'allais tout de même pas mentir en disant que je me suis battue avec un rat. Ils se déplacent en groupe. Ou pire, avec un renard, ou un blaireau ! Avec mon apprentissage, je doute que les autres me croient. D'autant plus que si cela avait été le cas, je ne serai pas rentrée en vie. Les ronrons de la novice cessent. Je relève la tête. La déception se lit dans son regard. Sur le coup, je me demande si c'est le fait que je ne sache pas me battre qui la fait réagir ainsi. Je chasse cette pensée immédiatement. Impossible que ce soit cela. En effet, les paroles de l'apprentie me rassure. Et me blesse à la fois. Il commence à se faire tard. Nous devrions rentrer dans nos camps respectifs. Je soupire. Cette fois-ci, je ne peux m'en empêcher. Soudain, la féline semble être à nouveau excitée. Ceci me surprend au point que je manque de faire un bond en arrière. Elle me demande de la revoir ? A mon tour, je souris : « Bien entendu, dis-je calmement. Nous pourrions commencer une fois par lune. Ici. Après tout, il faudrait éviter que les autres sachent que l'on se voit, ajouté-je avec un maigre sourire. Je vais ramener la souris que j'ai enterrée par là pour montrer à mon Clan que, même sans mentor, je peux me débrouiller seule. Ils seront forcés de m'en donner un. » Je lui adresse un sourire, avec un ronron amusé. Je me dirige vers l'endroit où j'avais enterrée ma souris, et la prend dans la gueule, trottinant vers Nuage de Présages. A nouveau, je me colle à elle, mélangeant nos fourrures. Il faut que j'arrête avant d'y prendre goût. [HRP : Tu réponds encore une fois, et on dira que cet RP est terminé ?] Au revoir. A suivre...