Non mais je rêve, pourquoi aujourd'hui ! [PV Nuage Hivernal]

Je me ballade. Encore. A croire que je ne suis bonne qu'à cela ! Je rumine silencieusement pensées et idées, avant de me rendre compte que j'ai déjà bifurquée vers le moulin, un vieil endroit délabré, d'ailleurs, les grands bouts de bois tournent à peine. A peine arrivée que je remarque une autre odeur, tant pis, du moment qu'on ne vient pas me voir, ce n'est rien. Je frissonne. Aujourd'hui est un mauvais jour. Très mauvais. Je m'en souviens encore, ça fait bien plus de lunes que je ne saurais en retenir, mais ce que je sais, c'est que malgré les années, la douleur est omniprésente dans chacune de mes actions, dans chacun de mes jours, je ne pourrais peut être jamais me racheter, même si j'essaie. Mes griffes arrachent des touffes d'herbes au sol et grattent la terre, écartant la neige, je baisse un instant la tête, avant de la relever vers le ciel, certes il n'est pas noir, mais peuvent-ils me voir ? Je frémis, puis soupire. Pourquoi n'y suis-je pas passée, moi aussi ? J'aurais certainement due mourir, alors pourquoi ? D'un coup, j'enrage, comment puis-je me plaindre ! Je suis en vie, malgré tout, alors c'est pour endurer mon châtiment, rien de moins ! Ma journée est vraiment morose, et ma tristesse à peine changée en colère, contre moi-même, et contre tout les autres me bloque sur place pendant deux minutes, pendant lesquelles je m’efforce de me calmer, de dompter les flammes implacables de la culpabilité et de la rage. Un bruit attire mon attention, je me retourne, vaguement calmée, les flammes pouvant repartir et me mettre hors de moi à tout moment, quand j'aperçois une silhouette, et sais déjà que ce chat risque d'avoir à essuyé ma mauvaise humeur.

Je me réveillais sous les chauds rayons du soleil de midi. Je baillais, découvrant mes crocs blancs et pointus, puis me levais. Je me dirigeais lentement vers la résèrve de gibier, encore plongée dans ce rêve où un campagnol bien dodu me tombait quasiment entre les pattes.

Je choisis une grive sur le tas de gibier, et allais la dévorer au soleil. Cela m'étonnait que l'on ne m'ai pas réveillée plus tôt. Peut-être le Clan n'avait-il pas besoin de moi dans l'immédiat ? Une fois que j'eus terminé ma grive, je me levais et entreprit de faire ma toilette complète. Puis j'étirais mes membres un à un et regardais le ciel.

Il promettait une belle journée de printemps ensoleillée. *Tiens, j'ai une furieuse envie d'aller chasser, moi !* Ce que je fis tout de suite. Je sortis du camp du Clan de la Foudre et allais là où mes pattes pouvaient me porter. Je m'arrêtais et m'allongeais sous un grand frêne pour me reposer un peu.

Mon humeur était au beau fixe quand je me réveillais en milieu d'après midi, sous le frêne où je m'étais endormie. Je me levais et apperçut alors au loin une vague forme grise et délabrée. *Le moulin ! J'ai bien envie d'aller faire un petit tour par là-bàs, moi...*

J'étais heureuse de me trouver là, à gambader en direction du moulin, sous un soleil chaud et réconfortant. C'est pourquoi je fus très surprise lorsque je sentis une odeur inconnue et une masse me tomber sur le dos.

Je manquais de feuler, et m'écartais brusquement, laissant tomber une boule de poil chancelante, qui s'avérait être une appentis blanche d'un autre clan, qui avait eu le culot de non seulement me percuter, mais qui plus est de me pousser et de me donner des coups de pattes, et la flamme rallumée, il m'était impossible d'imaginer qu'elle est put vouloir se rattraper, ne m'ayant pas vue, je la dardais donc d'un regard mauvais, haineuse au possible, décidément, pourquoi venait-on aujourd'hui ! Ce n'étais ni mon jour, ni le leur, et la petite chatte, celle que j'avais repérée précédemment, qui traînait près d'un arbre, était sans doute du clan des arbres, vu l'odeur, et encore, je n'étais pas sure, mais qu'importe, tout cela ne servait à rien, du moins pas dans l’immédiat, et l'immédiat étant de se défouler et de crier. Je tâchais de résister, mais la colère étant si proche, ça ne dura pas bien longtemps, et je tombais rapidement sous son joug implacable, qui me fit avancer vers elle, juste au dessus, et lui dire, le ton dur et le regards mauvais;

- Tu peux pas faire attention !

Un léger son rauque sortit ensuite de ma bouche, une sorte de petit feulement, pas assez grand pour en être un vrai, mais assez présent pour exprimer colère et avertir clairement la personne que le mieux pour elle serait de décamper, et vite, car non je ne voulais pas la blesser, même si la perspective de me défouler était rudement tentante, plus reluisante encore par la colère. Mme la Colère qui ne voulait pas me lâcher d'un poil, et j'essayais de me contenir un minimum, au moins pour ne pas culpabiliser.

Je fus bousculée par une boule de poils blanche. Je me retrouvais donc projetée dans l'herbe verte.

-Tu peux pas faire attention !

Ma bonne humeur évaporée comme neige au soleil, je me relevais et dévisageais celle qui venait de me pousser si brutalement sur le sol et de me parler avec colère.

Son pelage blanc brillait au soleil de l'après midi. Malgré la colère et la mauvaise humeur qui brillait dans ses yeux vairons, l'un d'un vert éléctrique, l'autre d'un brun profond, elle est jolie. Elle est assez robuste.

*Elle m'a l'air d'être une guerrière adulte et d'être bien entraînée. Alors que moi je ne suis qu'une petite apprentie à peine formée.*

Je dois faire attention, car je sais que la colère monte très vite avec moi. Alors elle finit par l'emporter sur la raison. Toujours. Aucune exception. Même pas cette fois-ci.

Mon poil s'ébouriffe et je montre les crocs. Mes griffes grattent le sol, arrachant plusieurs touffes d'herbe. Un grognement rauque sort de la gorge de mon adversaire. Enfin, plus un petit cri de fureur étouffé.

Puis nous nous jettons mutuellement dessus.

Elle se jette sur moi, sans réfléchir, moi aussi, j'attaque, elle ne c'est pas présentée, directement, elle m'agresse, elle va donc voir ce qu'elle va voir, je ne fait que répondre à son insolence ! Je crache, et lui assène un coup de patte sur le ventre, histoire de lui couper la respiration, avant d'ajouter un coup de patte sur le museau, plus le combat s'avance, plus ma résolution décroit, que suis-je en train de faire ? J'attaque une apprentie. Apprentie agressive et insolente, soit, mais une apprentie quand même, arrêté en pleins mouvement, je fixe le vide, d'un air absent, et pense à mes frères. Que penseraient-ils ? Leurs voix enfantines résonnent à mes oreilles, comme s'ils étaient là.. "C'est lâche.. Tu est une lâche." D'un coup, je m'arrête donc, me forçant au calme, eux me diraient cela, et auraient entièrement raison. Je m'écarte d'un pas, sans vraiment faire attention à l'apprentie, avant de me rendre compte qu'elle me regarde, et de ne plus savoir quoi faire, elle doit être désarmée, interloquée, mais pas autant que moi, pas autant que mon intérieur, ou se déroule une bataille sans merci, entre neutralité, pleures et rages. Ils ne sont plus, ils devraient êtres là. Je suis une lâche, ils ont raison. Pourquoi m'en prendre à elle ? A cette si petite boule de poils ? Je me fais honte, et décide de me faire pardonner un peu plus tard.

Désolé pour la longueur, mais comme c'est "un combat", je ne pouvais pas trop en dire, pour t'en laisser un peu. Et aussi, je savais pas trop quoi mettre.

Quoi ? Elle ose me frapper, alors qu'elle est bien plus agée que moi ? Il faut dire, aussi, que je ne lui ais pas vraiment laissé le choix. Mais je vais quand même lui montrer moi ! Je lui griffe le bout de l'oreille, mais elle riposte en m'envoyant un coup de patte puissant dans le ventre, ce qui me fait valdinguer dans l'herbe. Pendant quelques instants, je ne peux plus respirer, mais heureusement, je reprends mon souffle et me relève.

Je me retrouve coincée sous elle et lui donne des coups de pattes dans le ventre. Elle me griffe le museau, et je riposte en lui mordant de toutes mes forces la patte avant droite. Puis je me dis : "Mais qu'est ce que je suis en train de faire ? Pourquoi attaquais-je une guerrière d'un autre Clan ? Elle va me transformer en chair à corbeau !"

Puis, peu à peu, au fil du combat, le feu de la colère et le désir de faire couler le sang s'éteignent dans ses yeux vairons. Elle esquive mon coup de dent puis s'arrange pour me faire basculer loin d'elle. Je me relève, haletante.

Nous sommes toutes deux couvertes de sang et de plaies. La guerrière, qui, vu son odeur, appartenait au Clan de la Cascade et de l'Eau Vive semblait assez mal en point. Une grande entaille sanguinolente lui barrait le flanc, et elle possèdait une petite griffure sur le museau. Son pelage blanc était maculé de sang.

Quand à moi, je ressens une grande douleur à la queue et ma patte avant droite m'élance terriblement. "Qu'ai-je fait ?"

Elle se relève, haletante, et je vois l'ampleur des dégâts, je me mord la lèvre. Elle est pleine de sang, ou du moins à la queue légèrement éraflé et une patte avant qu'elle traîne au sol, je regarde autour de moi, et tombe sur ce que je cherche, je la regarde encore, ferme les yeux, me retourne ensuite puis m'éloigne de quelques pas, attrape quelque chose, je ne suis pas même tentée de partir, alors que je suis hors de sa vue, et me dépêche de revenir presque aussitôt, sans faire attention à l'expression de son visage, je regarde ses plaies, n'étant pas guérisseuse, je ne sais pas trop quoi faire, mais je me décide à mettre à profit le peu que je sais, et surtout, ce que j'ai déjà vue m'être administré il y a des lunes de cela. Je m'approche doucement, ayant peur de la voir tressaillir, puis, au bout de quelque pas, lève les yeux au ciel et accélère, de sorte qu'en moins de deux, je suis à ces côtés, je la pousse doucement, m'allonge à côté et entame une toilette, pas de moi, mais d'elle, je lèche les plaies du mieux que je peut, tout en essayant de m'appliquer, je ne sais comment elle réagit, mais au bout d'un moment, je m'écarte doucement, la regarde dans les yeux, et lui demande.
- Sa va mieux ?
Elle doit surement entendre mon ton, pleins de remords, et je continue.
- Ou as-tu mal ?
Je désigne ensuite de ma queue une toile d'araignée, avant de remarquer que je saigne, j'hausse les épaules, tant pis.

Elle me regarde alors, une expression d'horreur sur le visage. Elle recule, et disparaît.

"Est-elle partie ? M'a-t-elle laissée livrée à moi même, alors que je suis couverte de sang et de blessures ?" La colère monte en moi, mais redescend aussitôt.

"Qu'ai-je fait ? Tout cela est de ma faute, entièrement de ma faute ! Si je ne m'étais pas jetée sur elle, jamais rien de tout cela ne serait arrivé !"

Puis elle revient. Je suis soulagée. Qu'aurais-je fait sans elle ? J'essaie de me relever pour aller la soigner avec le peu de connaissances en plantes médicinales que j'ai, m'ai j'échoue lamentablement et retombe dans l'herbe.

Elle s'allonge à côté de moi, puis entreprend de faire ma toilette. Je me laisse faire. De tout de façon, que pourrais-je faire d'autre ? Elle a l'air de vouloir me soigner. Lécher les plaies est la première chose à faire pour éviter l'infection. Ce qu'elle fait.

Puis elle tourne la tête et me regarde dans les yeux. Elle dit d'une voix pleine de remords :

-Sa va mieux ? Elle attend un peu, puis reprend : -Ou as-tu mal ?

Elle désigne alors de la queue une toile d'araignée. Elle l'applique sur ma queue. Je lui fais alors un maigre sourire et lui dit :

-Sa va mieux. Tu as l'air mal en point, toi aussi. Soigne-toi.

Elle me regarde, elle n'à pas l'air effrayé, mais pas réellement à l'aise, je soupire, et la comprend, dans cette situation, qui se sentirait parfaitement à l'aise ? Je ne sais pas.. Mais pas moi. Ni elle, apparemment.
Je ne voie pas grand chose dans ces grands yeux bleus, peut être une lueur de regret, pour elle aussi, tout ce que je sais, c'est que je ne me repentirais peut être jamais assez de cette action.. Comme pour d'autres. Elle m'offre un sourire, bien maigre, mais c'est un sourire, la situation est si invraisemblable, si débile qu'on pourrait croire à une farce, mais non, ce n'en est pas une. Je finie de lui appliquer la toile collante sur ces plaies, enfin surtout sur sa queue, quand elle me dit.

-Sa va mieux. Tu as l'air mal en point, toi aussi. Soigne-toi.

C'est la première fois que j'entends le son de sa voix, à l'entendre comme ça, on imaginerais pas qu'une si petite boule de poils peut se transformer en véritable furie.
Je secoue la tête, et réponds.

- Sa va, je suis robuste.

Je jette un oeil vers une longue coupure qui me strie le flanc, entreprend de la lécher, le sang à déjà coaguler, il ne coule plus, ne reste que quelques tâches pourpres. Une fois ceci fait, un instant plus tard, je la regarde. Je ne sais même pas si elle arrivera à tenir sur ses pattes.. Je me relève, la regarde dans les yeux, avant de déclarer.

- Et toi, peux tu te lever ?.. Je suis vraiment désolée, je.. Je n'aurais jamais due attaquer, et je te prie de m'excuser.. N..
Je m'arrête dans ma phrase, c'est certainement une apprentie, alors Nuage, mais comment s'appelle-t-elle ? Je laisse ma phrase en suspend, attendant quelque chose, son nom, pour pouvoir continuer mon excuse, en espérant qu'elle comprenne ce que j'attends.

Elle secoue la tête et répond :

- Sa va, je suis robuste.

Elle lèche alors la coupure sur le flanc que je lui ai faite en m'aggripant à son pelage, en plein coeur du combat. Heureusement, le sang s'est arrêté de couler et elle a juste à le lécher pour faire disparaître les taches rouges et faire retrouver à son pelage sa blancheur immaculée.

Elle me regarde dans les yeux, puis dit :

- Et toi, peux tu te lever ?.. Je suis vraiment désolée, je.. Je n'aurais jamais due attaquer, et je te prie de m'excuser.. N..

Je me rends alors compte que je ne lui ai jamais dit mon nom, et que elle non plus ne m'a pas dit le sien. Je lui répond alors :

-Nuage Hivernal. Non, c'est moi qui suis désolée, je n'aurais jamais dû te sauter dessus. Excuse moi ...euh...

Cette fois, c'était à moi d'hésiter. C'était une guerrière, mais les guerriers avaient tant d'appellations différentes ! Je laissais alors ma phrase en suspens, comme elle l'avait fait pour moi, et la laisse compléter.

Elle semble comprendre, et réponds, me sortant quelque peu de l'embarras dans lequel je suis embourbée.

- Nuage Hivernal. Non, c'est moi qui suis désolée, je n'aurais jamais dû te sauter dessus. Excuse moi ...euh...
J'hoche la tête, la remerciant en même temps par ce geste simple, et qui en même temps, n'à pas besoin de mots, avant d'entendre la fin de sa phrase. Et cette fois-ci, c'est à moi de l'aider.

- Poison Versatile.
En espérant qu'elle ne voie pas mon nom comme une explication à ma mauvaise humeur.. poison.. Je continue ensuite, car non, elle n'à pas à s'excuser, c'est à moi que reviens le plus grand nombre de torts.
- Et ne t'excuse pas Nuage Hivernal.. C'est ma faute, j'aurais due me contrôler.. Je sais pas ce qui m'à pris.. Enfin si, mais eu.. C'est pas important, excuse-moi.

Ensuite, je reculais d'un pas, et en profitais pour la regarder attentivement, de la tête aux pattes, en passant pas sa queue, qui, empêtrée tant bien que mal dans de la toile d'araignée avait arrêté de saigné, sa patte aussi semble aller mieux, j'espère qu'elle peut se lever, car elle ne m'à pas répondue, et je ne sais si c'est bon signe ou pas, toujours est-il que je continue de m'en vouloir, et prend sur moi pour ne pas feuler de rage envers moi même, évidement, comment cette date, un souvenirs, bien qu'il ne soit pas n'importe lequel, à put m'en faire arriver là ?! Comment ai-je opus perdre autant le contrôle de mes nerfs ? J'essaie de me persuader que cela n'arrivera plus, et que je serais plus vigilante. Surtout des jours comme celui-ci.. Mes membres se raidissent un court instant, pendant que je fixe un point imaginaire au sol, avant de relever la tête, et d'offrir un maigre sourire à Nuage Hivernal.

Elle hoche la tête. Je devine alors qu'elle veut me remercier. Puis elle me répond :

- Poison Versatile.

Non. Je refuse de penser cela. D'accord, Poison Versatile semblait d'abord une chatte désagréable, mais sous ces poils blancs se cachent un coeur d'or. Poison Versatile reprend alors la parole :

-Et ne t'excuse pas Nuage Hivernal.. C'est ma faute, j'aurais due me contrôler.. Je sais pas ce qui m'à pris.. Enfin si, mais eu.. C'est pas important, excuse-moi.

Puis elle recule d'un pas et me dévisage de la tête aux pattes. Je me rends alors compter de l'allure que je dois avoir. Ma queue enveloppée d'une toile d'araignée imbibée de sang, ma patte avant droite un peu tordue. J'avais l'impression d'être recouverte de sang, et peut-être n'étais-ce pas qu'une impression au fond.

J'essayais alors de me relever. Je posais ma patte avant droite sur le sol, ce qui m'arracha une grimace de douleur. Elle me faisait moins mal qu'avant, et, me semblait-il, était moins enflée. Je regardais ma queue. Le sang avait coagulé, et j'enlevais donc la toile d'araignée. Je dis alors :

-Nous allons devoir nous quitter. Mais nos Clans vont nous faire de sérieuses remontrances.

Elle essaie de se lever, je serre la mâchoire quand elle pose sa patte sur le sol, la douleur lui arrache une grimace, grimace qui se dépeint presque aussitôt sur mon visage, car même moins enflée, la patte n'est pas dans un très bonne état, je me traite mentalement de cervelle de souris doublée de tortionnaire, pendant que l'apprentie regarde sa queue, et le sang ayant coagulé, elle enlève la toile d'araignée, n'en ayant plus besoin. Ensuite, elle déclare.

- Nous allons devoir nous quitter. Mais nos Clans vont nous faire de sérieuses remontrances.

Je répond alors;

- Moi si, peut être, mais pas toi, tu n'y est pour rien.. Il faut juste cacher l'odeur. Tu sais où trouver de la bile de souris ?

Ensuite, pour ce qui est des blessures.. Il doit bien y avoir des buissons épineux sur son territoire, et avec un peu de chance, des trous dans le sol, qu'on ne peut distinguer de l'herbe, comme ça, elle aura au moins un alibis, moi, je peux ne rien dire, on ne verra pas la différence, et si on me demande je dirais ce qui est vrai; je suis une cervelle de souris, je m'en veux énormément et que, surtout, il me faudra me racheter, et au plus vite. Pas besoin d'entrer dans les détails, sauf si Nuage Hivernal le veut.

Aussi, peut être ne voudra-t-elle pas se fier à mes idées.. Mais je veux lui éviter les ennuis, qu'une apprentie se batte avec une guerrière, en territoire neutre, pour une broutille ne devrait pas être en son honneur.. Ou peut être bien qu'elle suis mon raisonnement et comprend déjà la suite, avec le buisson et le reste ? A moins qu'elle ne veuille pas mentir et qu'elle préfère assumer ses responsabilités et ses actes, et quoi que la chose fut très noble, à mon avis, elle est aussi bien inconsciente. Toujours est-il que le choix lui revient, et que je m'y adapterais.

Elle me répond alors :

- Moi si, peut être, mais pas toi, tu n'y est pour rien.. Il faut juste cacher l'odeur. Tu sais où trouver de la bile de souris ?

Je réfléchis. De la bile de souris...J'ai beau chercher, je ne me souviens pas des paroles de Plume de Neige à ce sujet. Je décide alors de demander à Poison Versatile.

-Non, je ne sais pas où en trouver, mon entraînement à débuté il n'y a pas si longtemps, et Plume de Neige ne m'a encore rien dit à ce sujet. Pourrais-tu me dire où en trouve ?

J'attends sa réponse. Je me souviens vaguement que mon mentor l'a évoquée. A quoi sert-elle déjà ? Ah oui, à enlever les tiques. Mais dans mon cas, cela servirait plutôt à masquer mon odeur. Je pourrais prétexter être aller chercher de la bile pour soigner des tiques... Et si personne n'en a... tant pis !

Je me rends alors compte que Poison Versatile ne m'a toujours pas répondu. Elle semble perdue dans ses pensées...

Un instant après ma déclaration, elle semble réfléchir, elle pense, cherche, puis me dit;

- Non, je ne sais pas où en trouver, mon entraînement à débuté il n'y a pas si longtemps, et Plume de Neige ne m'a encore rien dit à ce sujet. Pourrais-tu me dire où en trouve ?

J'hoche la tête et lui réponds;

- Ah oui, bien sûr.
Je lève mon museau, ferme les yeux, de nombreuses effluves me parviennent, notamment celle d'une souris, non loin, un léger sourire satisfait apparaît furtivement sur mes traits, je me positionne, le vent étant dans mon sens, tapie au sol, j'avance doucement, j'aperçois maintenant la queue de ma proie. Imprudente petite proie qui à décidé de sortir de son abri, l'hiver étant encore là, je me mouve lentement, sans un bruit, puis, en un saut léger et complètement calculé, je lui saute dessus, l'éventre sans le moindre état d'âme et écarte les choses inutiles, jusqu'à trouver ce que je cherche, une espèce de sac caoutchouteux contenant la bile de souris, rien de très ragoutant, surtout si on associe l'odeur à la chair de la souris, mais c'est nécessaire, je me retourne ensuite, regarde l'apprentie, et lui dit;
- Viens,
Avant d'ajouter, en même temps qu'un mouvement de la patte la petite poche pleine d'un liquide jaunâtre à l'odeur épouvantable.
- C'est ça..
Je lui jette ensuite un coup d'oeil, attendant se rapproche un peu pour la suite.
- Tu as des idées d'alibis pour les coupures et griffures ?
Car si elle n'en à pas, moi j'en ai.

Enfin, elle hoche la tête, et me répond :

- Ah oui, bien sûr.

Elle ferme alors les yeux, puis semble se concentrer intensément. Je renifle l'air moi aussi. Je sens quelques effluves de gibier. Un campagnol, une famille de grives et... une souris ! Poison Versatile semble avoir repéré l'odeur au même moment que moi, car elle s'aplatit sur le sol et avance furtivement.

Je l'imite, me rappelant de la position du chasseur, le ventre frôlant le sol, mais l'arrière train un peu relevé. J'aperçois une petite queue se balançant entre les brins d'herbe. Soudain, Poison Versatile saute d'un bond souple et calculé, et atterit directement sur la souris. Sans lui laisser le temps de pousser le cri qui aurait alerté toutes les proies des environs, elle l'éventre.

A l'aide de ses griffes, elle fouille l'estomac de la pauvre bête. Je me force à ne pas détourner la tête, même si c'est un spectacle répugnant. Enfin, Poison Versatile sort un petit sac du ventre de la souris. Puis, elle se retourne et me dit :

- Viens, puis, d'un mouvement de la patte, elle me montre la poche de bile posée dans l'herbe, et continue : C'est ça..

Elle me regarde puis reprend la parole :

- Tu as des idées d'alibis pour les coupures et griffures ?

Tiens, je n'avais pas pensé à ça... Des ronces ? Non, je préfère ne pas exposer cette théorie... Après tout, mieux vaut se taire et passer pour un idiot que parler et le prouver... Je lui répond :

-Non, pas de très brillantes...

Elle prend un air concentré et semble penser, un léger éclat dans ces yeux me fait croire qu'elle en à trouver plusieurs, mais quelques instants après, elle me réponds;

- Non, pas de très brillantes...

Phrase qui dément complètement avec mon impression, mais je la laisse de côté, et me contente de lui en exposer plusieurs. Je cherche un court instant les mots, les laisse prendre forme dans ma tête, puis me lance enfin, espérant qu'elles soient plutôt bonnes.

- Hum.. Alors, déjà, pour les coupures, tu peux parler d'un roncier ou d'un buisson épineux, et il faudra que tu t'y frotte, pour y laisser ton odeur, de la fourrure et que la chose est l'air vraie.. Ensuite, si tu boite, tu peux prétexter que tu n'à pas vue un trous, un creux dans le sol caché sous la couche de neige, mais là encore, il faudra que tu y laisse tes empruntes, au cas où on veut le boucher pour éviter d'autres incidents de la sortes.. Je crois que c'est tout.. Tu as d'autres idées ?

Je la regarde ensuite, intéressée, me demandant à quoi elle à bien put penser auparavant, et surtout, pourquoi ne l'a-t-elle pas formulé ? Je me rend compte que je suis encore assise, et me lève donc, secouant au passage mon épais pelage constellé de neige et de flocons, je me demande ce qui va se passer, si on va la croire, et j'attends qu'elle se décide à approcher de la bile de souris, qu'elle s'en mette un peu sur le dos, elle pourra ensuite se rouler dans la neige, pour enlever le trop d'odeur et rendre le tout cohérent, olfactivement, bien sur. Je la vois, et me demande quel sera son nom de guerrière.. Car oui, un jour ou l'autre, elle le sera, et aussi, une autre idée, bien plus diffuse et incertaine, s'insinue en moi, comment me considère t-elle ? Comme une chatte étrange et colérique ? Instable ? Je baisse légèrement la tête, troublée par cette drôle d'idée, et peinée par mon attitude, impardonnable, qui sait ce qui se serait passé, si je ne m'étais pas arrêtée ? Je n'ose pas y penser plus, j'arrête de penser à ça, quand une autre idée, encore plus.. étrange, m'assaille, pourrais-je un jour être son amie ? Je me demande d'où me vienne toutes ces drôles d'idées, et aussi, si la chose sera un jour possible, car elle, voudrait-elle de moi comme amie ? Après ce que je lui ai fais, cela est si.. incertain que je préfère de pas y penser, et sans plus de chose à parcourir mentalement, je me mets à attendre sa réponse.

Elle attend un peu avant de me répondre. Elle semble réfléchir intensément. Pendant ce temps, je lève la tête vers le ciel. Tiens, il neige, maintenant. Je ne l'avais pas remarqué. Je décide de rester à ma place, et non de me lever pour secouer ma fourrure. La voix de Poison Versatile me fait sursauter :
- Hum.. Alors, déjà, pour les coupures, tu peux parler d'un roncier ou d'un buisson épineux, et il faudra que tu t'y frotte, pour y laisser ton odeur, de la fourrure et que la chose est l'air vraie.. Ensuite, si tu boite, tu peux prétexter que tu n'à pas vue un trous, un creux dans le sol caché sous la couche de neige, mais là encore, il faudra que tu y laisse tes empruntes, au cas où on veut le boucher pour éviter d'autres incidents de la sortes.. Je crois que c'est tout.. Tu as d'autres idées ?
Poison Versatile est une chatte très intelligente. Ses solutions sont bien meilleures que les miennes. Je dirais que j'étais aller chasser un peu, et que je n'ai pas remarqué un buisson épineux. Ensuite, que je m'était relevée, et que j'avais réussi à rattraper ma proie, mais je n'avais pas vu le trou devant moi. J'étais tombée dedans, et m'étais fait mal à la patte. Cette fois, le campagnol avait pris la fuite.
Poison Versatile se lève et secoue son pelage pour en faire tomber les flocons de neige. Puis elle me regarde. Je scrute ses yeux vairons, mais n'y trouve que de la compassion et ... autre chose. Je me rend alors compte que malgrès tous nos différents, Poison Versatile et moi sommes amies. Je lui demande :
-Amies ?
J'attends anxieusement sa réponse, en espérant qu'elle me répondra oui.

Après ma tirade, elle semble réfléchir, et apparemment, tombe d'accord avec moi, pensant sans doute à son alibis. Elle scrute ensuite mes yeux disparates, avant de repartir dans ses pensées, où ce qui y ressemble, elle me demande ensuite, l'air légèrement hésitante;

- Amies ?

Je tressaute presque, surprise au possible, mais très vite, un grand sourire s'installe sur mes lèvres, et j'hoche plusieurs fois la tête, avant d'ajouter, ne tenant plus en place, heureuse, comblée, et surtout, pleine de bonne intentions, j'ai quelque chose à me faire pardonner, tout de même, presque de suite, sans y réfléchir une seconde, je lui réponds, enthousiaste.

- Oui ! Bien sur !

Cette apprentie est si gentille ! Elle s'emporte vite, oui, mais est si gentille ! Et m'à si facilement pardonnée ! Je revoie presque l'image de mon frère, quelque part près d'un sapin, et hoche légèrement la tête, pour le remercier, l'image s'effaçant presque déjà. Merci.. Je me suis faite une amie. Et m'ayant vue dans mes pires moments, elle devrait pouvoir me supporter au quotidien. Je souris encore, et attends sa réponse, et surtout ce qui va suivre.

- Oui ! Bien sûr !
Je retiens un ouf de soulagement. Je me suis fait une amie !
Normalement, je n'arrive pas à me faire des amis, mais là c'est vraiment super !
Je lui répond :
-Merci beaucoup !
Poison Versatile s'énerve facilement mais j'ai le sentiment que c'est une vraie amie !

Ma réponse à peine sortie, presque en crie du coeur, d'ailleurs, vu la vitesse avec laquelle elle m'avait échappé, non, pas échappée, la vitesse avec laquelle je l'avais dite, heureuse et surprise. Nuage Hivernal semble soulagée, comme si j'aurais put lui refuser ceci ? L’amitié.. Je sourie, c'est une bien belle chose, et puis, il n'y à rien de mieux pour détourner la fadeur des jours et leur solitude ! L'apprentie grise s'exclame enfin;

- Merci beaucoup !

Ses paroles me surprirent, depuis quand remerciait-on pour une amitié ? Je ne sais, et ne saurais sans doute jamais, mais je ne pouvais pas, ah non, surement pas, la laisser croire à une amitié inestimable, la pauvre chatte que j'étais n'étant pas la meilleure amie qui puisse être, et surtout, ne pas lui mentir.

- Tu sais, tu n'à pas à me remercier. Dans ce cas là, ce serait d'ailleurs plus à moi de le faire ! Alors..
Je faisais une petite pause, reprenais mon souffle, et lui murmurais.
- Merci.

La chose pouvait paraître de trop, mais pas pour moi, alors que j'aurais pu la blesser sérieusement, ou même pire, allez savoir.. Je secouais doucement ma tête, refusant d'y penser plus en avant, la chose ne s'était pas passé comme ça, alors autant essayer de se concentrer sur le futur, aller.. Elle te pardonne, c'est déjà ça. Même si au fond de moi, j'avais du mal à admettre qu'elle le faisait si facilement. Mais après tout, pourquoi pas ? Je me promettais de faire de mon mieux pour ne plus blesser cette petite boule de poils, et souriais, un sourire plutôt simple, mais heureux, cette apprentie, Nuage Hivernal, devait vraiment avoir un coeur en or..

- Tu sais, tu n'à pas à me remercier. Dans ce cas là, ce serait d'ailleurs plus à moi de le faire ! Alors..
Elle reprend son souffle :
- Merci.
Décidément, j'ai bien fait de venir me ballader ici ! Poison Versatile me fait un grand sourire. Je fais de même. Je remarque alors que je n'ai plus mal. Je repose ma pattte sur le sol, mais une lance de douleur me rappelle aussitôt pourquoi je ne l'ai pas posée jusque là.
Je m'approche de Poison Versatile, et lèche l'entaille que je lui ai faite. Pourquoi ai-je fais ça ? Je me promets dorénavent de réfléchir avant d'agir, pour ne pas blesser de chats, qui au fond, sont gentils et qui peuvent devenir mes amis.
Je remarque alors que l'ombre tombe peu à peu sur les pierres décrépies du Vieux Moulin.C'est déjà le soir ! Mais je ne veux pas risquer de blesser Poison Versatile en lui rappelant qu'il serait temps pour nous deux de rejoindre nos Clans respectifs.
Alors j'attends, espérant qu'elle comprenne ce que je veux.

Elle me souris aussi, et je sais que je ne regretterais jamais ce moment, cette rencontre, et mes paroles, parce que, quoi qu'il en soit, c'est de ces moments précieux que je veux me souvenir, et de cette amitié, et de notre rencontre si houleuse. Je veux m'en souvenir pour ne plus jamais me laisser avoir par mes démons, et surtout, jamais, oh grand jamais, je ne veux rater quelque chose comme ça. L'amitié est tout ce qu'il me reste, alors non, je ne veux pas la perdre.
Nuage Hivernal pose sa petite patte au sol, puis l'y retire vivement, la courbant un peu, pour la ramener contre elle, surement par douleur, je prie pour qu'elle cesse bientôt de la tourmenter, et surtout qu'elle ne douve pas repousser son entrainement, la chose me ferait bien trop mal au coeur. Ensuite, elle s'approche, doucement, clopin-clopant comme elle le peut sur ses trois pattes, la quatrième replié pour ne pas toucher le sol. Je la regarde, intriguée, puis la voie lécher l'entaille qu'elle ma faite au cours de notre 'combat', je suis si touchée que j'en perd les mots, son comportement m'émeut, si gentille après tout cela.. Je ne peut qu'être encore plus heureuse qu'elle soit désormais mon amie. Mon sourire s'agrandie encore un peu, reflétant mon intérieur. Elle semble prise un instant dans ses pensées, puis son regard dévie vers le ciel, et je le suis, m'apercevant en même temps que la nuit se rapproche, que le soir est bientôt là, la lune à ses portes, tant de temps déjà ! Il va donc falloir que chacune retourne chez elle, il est l'heure.

- Oh ! La nuit tombe déjà.. Je crois que nous allons devoir nous en aller. Au revoir Nuage Hivernal !
Je lui lèche le cou, et rajoute;
- N'oublie pas la bile de souris.
Puis je lui offre un grand sourire, et regarde une autre fois le ciel.

[HS: Encore une ou deux réponses et le rp est finit ?]

Déjà la nuit ! Je n'ai vraiment pas vu le temps passer.

Je sais que je n'oublierais jamais cette rencontre qui est entièrement le fruit du hasard. Je le remerci d'ailleurs beaucoup pour m'avoir fait renconter Poison Versatile. Je me promet de ne plus m'énerver contre un chat inconnu, car c'est comme en restant calme et posé que l'on se fait des amis.

Des amis. Moi qui ai tant de mal à m'en faire, voilà que je noue déjà des liens avec Poison Versatile. Depuis la pouponnière, j'ai toujours été timide, et j'ai toujours eu du mal à aller vers les autres.

C'est sûrement à cause de mon Clan. Au début, personne ne voulait m'accepter, mais maintenant, ça va mieux. Poison Versatile ne sachant rien de mon passé, elle peut me juger sur moi, et non sur mes origines.

Oh ! La nuit tombe déjà.. Je crois que nous allons devoir nous en aller. Au revoir Nuage Hivernal !

Elle a remarqué ! Elle me lèche affectueusement le cou, puis continue :

- N'oublie pas la bile de souris.

Nous nous sourions. Puis Poison Versatile regarde le ciel longuement. Je lui répond alors espièglement :

-Ah ça c'est sûr, je ne vais pas l'oublier ! Elle empeste à des kilomètres à la ronde !



[HS : Ok]

Elle accepte mon geste, et je me sens encore plus heureuse qu'elle me semble naturelle, elle est belle est bien mon amie, la chose doit avoir du mal à rentrer dans ma petite cervelle !
Puis nous nous sourions et elle me répond, avec un petit air malicieux;
- Ah ça c'est sûr, je ne vais pas l'oublier ! Elle empeste à des kilomètres à la ronde !


Je lui souris derechef avant de m’apercevoir que le temps continue de tourner, et de la pousser du bout du museau;

- Tu va te faire gronder Nuage Hivernal, et puis tu as quand même de la route à faire, et te barbouiller de bile de souris puis passer dans un buisson épineux, et raconter ta petite histoire ! File !

Je lui souris toujours, même si j'ai peur pour elle, qu'elle se fasse disputer, elle qui est si gentille ! Je me demande quand nous pourrions nous revoir, et il me tarde déjà ! Je me demande si nous avons des points communs..
Je nous imagines à bavarder, et me rend compte que cette amitié ne peut que durer, vu comment elle à commencer.. Finalement, ce jour-ci, si triste et difficile pour moi, deviendra plus gaie, et contrebalancera surement ma tristesse et mauvaises humeur.. Peut être que cette funeste date le sera moins avec les souvenirs de cette rencontre ? Oui, surement !

Une nouvelle fois, je laisse mon regard dériver vers le ciel, et cette fois-ci, pleine de reconnaissance, j'adresse un message silencieux au destin et au clan des étoiles, pour les remercier, de m'avoir placée sur la route de cette jeune apprentie pleine de vie, si gentille et amusante ! Et sur ce que je sens comme une complicité naissante entre nous. Puis je la regarde elle, et je continue de sourire sans pouvoir m'arrêter.